En déplacement au Gabon, l'Ivoirien Guillaume Soro ne craint pas l'arrestation
Première sortie de Guillaume Soro à l'étranger depuis le mandat d'arrêt international contre lui, émis par le Burkina Faso. Le président de l'Assemblée nationale de la Côte d'Ivoire est au Gabon où il participe à la 8ème session de l'Assemblée des parlementaires francophones d'Afrique. Guillaume Soro ne craint pas d'être arrêté par les autorités gabonaises.
Photo souvenir, poignées de main avec tous les délégués, Guillaume Soro était la grande vedette de la rencontre de Libreville. Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, parfois crispé, a bien soigné son image. Son aide de camp, dans un uniforme impeccable, ne s'est jamais éloigné de son patron et Guy Nzouba Ndama, le président de l'Assemblée nationale du Gabon, n'a pas lâché non plus Guillaume Soro d'une semelle.
Dans les déclarations officielles, c'est le président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, également président de l'Assemblée parlementaire francophone, Aubin Minaku, qui a implicitement fait allusion au mandat d'arrêt émis par le Burkina Faso contre Guillaume Soro. « Les présidents des Chambres bénéficient des diverses immunités tant en regard des différentes Constitutions de nos Etats, mais aussi des instruments internationaux. Alors les parlementaires africains devraient bénéficier des avantages de tous ces instruments internationaux parce qu’il doit en être ainsi », a-t-il déclaré.
Guillaume Soro, souriant devant la presse, n'a néanmoins pas souhaité s'exprimer. Il se sentait d'ailleurs très en sécurité à Libreville où il a rencontré le président gabonais Ali Bongo Ondimba. Le Burkina Faso, qui souhaite son arrestation, l'accuse d'être complice du coup d'Etat raté du 17 septembre 2015 à Ouagadougou.
RFI
Commentaires
Et si tous les pays se metaient a emettre des mandats d'arret contre les hommes politiques d'autres pays...
Est il vraiment dans l'interet du Burkina d'elever cet incident a un conflit ouvert entre les deux pays?
Meme si c'est le cas, il y a des moyens plus efficaces et plus diplomatiques pour traiter un tel dossier. En tout cas "oeil pour oeil, le monde sera aveugle" comme l'a bien dit Ghandi.