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Au moins quatre personnes, dont deux militaires et un assaillant, ont été tuées vendredi dans l'attaque contre un hôtel où séjournent des Occidentaux à Sévaré, dans le centre du Mali, tandis qu'une source militaire parlait d'une "prise d'otages" toujours en cours en début d'après-midi.

Zeyna commission0

 

Des hommes armés ont fait irruption tôt vendredi matin dans la ville et se sont infiltrés dans l'hôtel Byblos, a affirmé à l'AFP une des sources militaires jointe à Gao. Juste après, des membres des forces maliennes se sont déployés pour tenter de mettre à fin à cette attaque survenue à Sévaré, une ville stratégique localisée à une douzaine de kilomètres de Mopti, elle-même située à 640 km de Bamako.

"Les Fama (Forces armées maliennes) ont bouclé la zone" d'où elles tentent de les déloger, "les opérations sont toujours en cours. Les hommes sur place ont aperçu un corps devant l'hôtel", a ajouté la source militaire.

Cette attaque "est une prise d'otages", a-t-elle encore affirmé. Les Fama ont enregistré "deux morts et trois blessés dans leurs rangs". Par ailleurs, a-t-elle précisé, un homme avec une ceinture explosive "a été abattu" et, devant l'hôtel, gît le corps d'un homme à la peau blanche. "Il n'y a pas de dénouement pour l'heure", a-t-elle conclu.

Selon une de ces sources, au moins cinq étrangers - trois Sud-Africains, un Français et un Ukrainien - étaient enregistrés dans cet hôtel avant l'attaque. Une autre source évoque une tentative d'enlèvement, piste également avancée par des habitants de la ville joints par l'AFP.

Mopti se situe à la lisière du vaste Nord malien, où ont été enlevés de nombreux Occidentaux et qui était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes islamistes extrémistes liés à Al-Qaïda, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui avaient profité d'une offensive rebelle touareg contre l'armée.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés et dispersés de ces régions à la suite du déclenchement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une opération militaire internationale, toujours en cours. Cependant, des zones entières échappent encore au contrôle des autorités maliennes comme à celui des forces étrangères.

L'attaque à Sévaré est la troisième en moins d'une semaine dans le pays, après deux assauts ayant fait 13 morts parmi les militaires: deux ont péri dans une embuscade vers Nampala, ville de la région de Ségou (centre) le 1er août, onze ont été tués sur une base de la Garde nationale à Gourma-Rharous, dans la région de Tombouctou (nord-ouest) le 3 août. Cette dernière opération a été revendiquée par Aqmi, selon l'agence de presse privée mauritanienne Al-Akhbar.

- 'Ils ont essayé d'enlever des Occidentaux' -

"D'après nos premières informations, un groupe d'éléments armés se serait infiltré tôt ce matin vers le sud de Sévaré" et s'est rendu à l'hôtel, avait expliqué plus tôt un responsable de l'armée malienne, joint à Bamako, n'excluant pas une tentative d'enlèvement de clients de l'établissement. "L'armée est actuellement en train de chercher à les en déloger", avait-il ajouté, indiquant que les opérations étaient rendues délicates par la présence de clients dans l'hôtel.

La thèse de la tentative d'enlèvement a été avancée également par un habitant de Sévaré contacté par téléphone.

"Nous ne savons pas encore si les terroristes sont en ce moment arrêtés. Selon nos informations, ils ont essayé d'enlever des Occidentaux. Mais ils n'ont pas réussi. Ils étaient obligés de se réfugier dans un hôtel", a affirmé cet habitant sous couvert d'anonymat.

Une résidente de Sévaré a expliqué à l'AFP avoir été réveillée par des tirs vendredi matin et être calfeutrée avec sa famille chez elle. "Les tirs se poursuivent toujours, mais je ne sais pas qui tire", a-t-elle dit.

En raison des deux précédentes attaques, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annulé un déplacement en Egypte, initialement prévu mardi. Il avait dénoncé des "actes perfides et lâches contre le Mali et la paix".

Longtemps concentrées dans le nord du Mali, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l'année vers le Centre, puis à partir de juin dans le Sud, près des frontières ivoirienne et burkinabè.

Ces attaques illustrent la difficulté d'isoler les jihadistes des rebelles ayant signé le 20 juin un accord de paix entériné par le camp gouvernemental le 15 mai, visant à établir une paix durable dans le nord du Mali.

 

AFP

 



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