Il perd la vie, poignardé pour une banale histoire de 200 FCFA !!!
Vous aurez certainement du mal à le croire et surtout vous convaincre que cette tragique histoire s’est passée chez nous si on vous la racontait ! Pourtant c’est bien ce qui s’est passé l’histoire, loin des films hollywoodiens, ce mardi 18 juillet au environ de 15h dans le quartier Deyzebon de Niamey. Dans le vacarme de l’autogare, une banale dispute a éclatée entre un jeune vendeur ambulant de friperies et un autre non moins jeune mais avec une réputation de délinquant. Et soudain sans que personne ne comprenne ni le pourquoi et ni le comment, le corps du jeune vendeur ambulant gisant au sol dans une marre de sang, un coupe-coupe dans le ventre ! C’est l’horrible spectacle qui s’offrait à la scène médusée.
Selon des témoins trouvés sur place et qui ont suivi la dispute sans y prêter attention tant elle semblait banale, le tragique incident a débuté de simples échanges verbaux de circonstance entre la victime et le meurtrier. La pomme de discorde qui a fait exploser l’étincelle ? Une somme de deux cent franc (200FCFA) ! La victime aurait juste demandé au délinquant cette somme qu’elle lui devait et pour son malheur, il a voulu retenir son débiteur qui faisait mine de ne rien comprendre. Emporté par la réponse du jeune délinquant à qui il tentait vainement de soutirer son dû, il se mit en devoir de faire pression en usant de la force pour introduire sa main dans la poche de celui qui allait fatalement lui répondre par une manière plus forte encore. C’est ainsi qu’il n’hésita pas à recourir au long couteau qu’il portait en lui juste dans la poche arrière de son propre pantalon et poignarda le jeune vendeur ! Triste fin pour un jeune homme qui se battait pour son gagne-pain.
Aussitôt alertés, les éléments de la police se sont rendus sur les lieux du crime où ils n’ont pas mis longtemps à mettre la main sur l’auteur du coup de couteau et donc de l’odieux crime. Cette tragique histoire, la énième du genre dans la capitale et qui se solde par un homicide doit interpeler d’abord les autorités et ensuite les populations. On se rappelle qu’au mois de mars, une rocambolesque et aussi tragique affaire a défrayé la chronique dans d’autres lieux et d’autres circonstances, mais toujours une banale histoire, d’un jeune lycéen qui a donné la mort a sa propre mère ! Et toujours ces derniers temps, l’histoire d’un autre jeune lycéen du lycée Issa Korombé, assassiné devant la poissonnerie d’un membre de sa famille qu’il gardait la nuit et où il dormait ! Des histoires tragiques qui se sont déroulées au quartier Koira Tegui de Niamey et qui s’ajoutent à l’homme brulé vif en plein milieu d’un carrefour de Banifandou, un autre quartier de Niamey.
Vous conviendrez qu’avec nous qu’il y a péril en la demeure avec la banalisation de ses crimes dans notre société et qu’il urge pour tous les responsables à n’importe quel niveau (famille, scolaire, religieux, sociétal, étatique…) de réfléchir sur les voies et moyens de remettre les pendules à l’heure afin de garder ces valeurs culturelles, sociales, religieuses et citoyennes qui font notre fierté.
HAMZA MOUNKAILA
Commentaires
On ne banalise pas la mort d'un etre humain.
C'est vraiment triste de voir toutes ces crimes. Cela doit interpeller d'une part les autorit
Actuniger, arr