Disparition de Tandja Mamadou : « le peuple nigérien vient de perdre un de ses illustres fils » selon Hama Amadou, son ancien premier ministre et bras droit
Dans son message de condoléances, l’ancien premier ministre (2000 à 2007) Hama Amadou a tenu à rendre hommage au défunt président Tandja Mamadou, décédé le mardi 24 novembre, et dont il fut pendant de longues années le bras droit politique et principal collaborateur à la tête de l’Etat. Pour Hama Amadou, le Niger vient de perdre « un des ses illustres fils », « un grand serviteur de l’Etat », qui fut « profondément attaché à la souveraineté du Niger ».
MESSAGE DE CONDOLÉANCES DE HAMA AMADOU SUITE À LA DISPARITION DU PRÉSIDENT MAMADOU TANDJA
« La terrible nouvelle de la disparition, hier, du Président Mamadou Tandja m'a profondément bouleversé.
Je m'associe à la peine immense qui frappe si cruellement ses veuves, enfants et petits enfants, ainsi que tout le peuple nigérien qui vient de perdre un de ses illustres fils.
Le Président Tandja, mon grand frère et compagnon politique de longue date, fut un grand serviteur de l'Etat, au service permanent, tout le long de sa riche carrière, de ses compatriotes, en particulier ceux du monde rural.
Après la victoire du MNSD-Nassara, en 1999, aux élections présidentielles, élu à la magistrature suprême, Tandja me fit l'immense honneur de me nommer, en 2000, Premier ministre, afin de conduire l'action gouvernementale.
Cette responsabilité, je l'ai assumée jusqu'en 2007, sous sa conduire et sa bienveillance, avec les résultats que chaque nigérien peut évaluer, en tenant compte du contexte extrêmement difficile dans lequel il a pris les rênes du pouvoir.
Très proche collaborateur pendant des décennies, je sais à quel point Tandja était profondément attaché à la souveraineté de notre pays et au bien-être de ses frères : le respect dû aux nigériens, un puits pour se procurer de l'eau potable, une case de santé pour se soigner, une école pour apprendre, un magasin de vivres pour s'approvisionner, des routes pour relier les différentes contrées du pays les unes aux autres, avant toute autre chose.
Pour lui, toutes les ressources du pays doivent concourir à la satisfaction des aspirations fondamentales des nigériens.
Lui et moi avons été en cela à la même école de gouvernance, celle du Président Seini Kountche.
C'est ce grand patriote, grand frère bienveillant et père de famille attentionné, qui vient de nous quitter.
A tous, en premier chef ses proches, je présente mes condoléances.
Qu'Allah le tout puissant fasse miséricorde à l'âme de cet illustre nigérien.
Amine.
Commentaires
Tu ne devrais pas saluer la m