Paris sportifs : les 3 pays africains où l’on peut parier !
Les paris sportifs gagnent du terrain en Afrique et accaparent désormais l’attention des opérateurs du monde entier
La fièvre des paris sportifs est en train de gagner, à grands pas, le continent africain. Dans les quatre coins du continent, les opérateurs se ruent pour contrôler un marché plus que lucratif dont les revenus sont estimés à des milliards de dollars. Désormais, l’Afrique est le royaume des jeux de hasard.
L’Afrique du Sud
Parmi les pays où les paris sportifs ont eu, ces dernières années, un succès fulgurant, figure en premier lieu l’Afrique du Sud. Parmi les sites de paris sportifs les plus connus dans le pays, on peut en citer : Betway, William Hill, Morris Vee, Marathon Bet, World Sports Betting…
L’industrie des jeux de hasard est de plus en plus prospère dans le pays et les prévisions tablent sur 35 milliards de rand d’ici 2021, soit une hausse de 5%. Toutefois, le pays veut éviter les dérives et décide de durcir les conditions d’obtention de la licence dans l’objectif de protéger les Sud-africains les plus vulnérables, notamment les jeunes.
Le nombre de casinos illégaux gagnent du terrain dans le pays et inquiète les autorités locales. Selon le média iol.co.za, rien que dans la localité de Gauteng, il existe 300 casinos illégaux. Une montée des casinos illégaux qui commencent à provoquer la faillite de ceux qui disposent d’une licence. Selon le National Gambling Board, l’agence Sud-africaine chargée de réguler le marché des jeux de hasard, 4 000 personnes ont déjà perdu leur boulot.
Le Kenya
L’autre pays qui figure parmi les plus importants sur le pays en termes de jeux de hasard est le Kenya. Dans un pays où les revenus engrangés par les opérateurs sont estimés à plus de 56 milliards de shelling (monnaie kenyane), les dérives ne sont pas absentes. Face à ces dérives, la justice ne croise pas les bras.
En effet, l’Assemblée Nationale Kenyane prévoit de passer une loi pour durcir l’octroi des licences aux opérateurs. La loi est connue sous le nom de « The Gambling Bill 2019 ». Selon le média IgamingBusiness.com, cette loi taxera plus cher les opérateurs présents sur le marché. Pour obtenir une licence de trois ans, ils risqueront de payer 985 667 dollars.
Pour faire face à l’addiction et à la perte d’emplois, le gouvernement a pris des décisions strictes ces dernières heures. Le gouvernement vient en effet de résilier la licence de 26 casinos et a ordonné à 27 compagnies de bloquer les paiements.
Le Maroc
Un autre pays très touristique dont on parle très souvent en matière de jeux de hasard est le Maroc. Le royaume chérifien, pays à majorité musulmane, est aussi un paradis pour les opérateurs car les revenus générés par les jeux y atteignent des montants colossaux. En effet, selon le média Maroc-Hebdo, les mises des joueurs ont atteint 849 millions de dirham en 2018. Toutefois, tout n’est pas rose. Les fraudes fiscales sont notées et un débat entre les pro jeux du hasard et anti divisent fortement la société.