Moctar René André Abdoul Razak, médaillé d’or en littérature aux VIIIe Jeux de la Francophonie (Abidjan 2017)
L’hymne nationale nigérienne a retenti, mardi 25 juillet dans la soirée à Abidjan en Cote d’Ivoire où se poursuivent les VIII Jeux de la Francophonie.
Notre compatriote Moctar René André Abdoul Razak, médaillé d’or en littérature s’est en effet adjugé la médaille d’or dans la catégorie concours de littérature avec sa nouvelle intitulée « L’homme qui donne des baisers au vent ».
Il s’agit d’une nouvelle consécration pour le talentueux et jeune écrivain nigérien qui entre désormais dans le panthéon des plus belles plumes nigériennes mais aussi africaines et mondiales, au regard des prix qu’il a remporté ces derniers années et qui font honneur au Niger.
L’œuvre primée relate l’histoire d’un soldat et d’un enfant de rue. Elle a séduit le jury du concours de littérature des VIIIe Jeux de la Francophonie qui avait à apprécier 24 textes provenant d’autant de nationalités.
« Je suis spécialisé en nouvelles et je me dis que la littérature est une maison à plusieurs chambres. Je suis rentré dans la chambre de la nouvelle, je suis resté j’y ai séjourné et je crois que j’ai de plus en plus envie de découvrir d’autres genres, d’autres chambres tout en revenant de temps en temps me recoucher dans la chambre des nouvelles et ressortir quand cela me plaira » a confié à la presse le lauréat qui a dédié sa médaille à son pays.
A 30 ans, Abdoul Razak Moctar Réné est une plume bien connue de la littérature nigérienne, une passion que ce scientifique de formation (Baccalauréat série E au Lycée technique Dan Kassawa de Maradi) partage avec sa profession de cadre à la SEEN. Titulaire d'un diplôme de technicien supérieur (DTS) en maintenance industrielle, « Razak » comme ses amis l’appellent affectueusement, a fait des études à l'Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (Guinée). Il a été distingué à plusieurs occasions lors de différents concours internationaux de nouvelles. A titre illustratif il a gagné: le Prix du Jeune Ecrivain de la Langue Française (PJE), en 2012, avec sa nouvelle intitulée "La dernière tombe", parue dans le recueil "Histoire en creux", (éditions Buchet-Chastel, France, Le Prix Stéphane Hessel de la Jeune Ecriture Francophone, en 2013, avec sa nouvelle "En attendant la belle robe", parue dans le recueil "la circulation des idées", (RFI et les Editions "Le Texte Vivant", Paris, 2013).
En 2014, il a participé avec un autre écrivain nigérien, Boubé Bali, et plusieurs auteurs ouest-africains à la 20e édition du Salon International du Livre et de l’Edition de Casablanca.
Avec cette médaille en or qui consacre encore une nouvelle fois un talent nigérien, Razak permet à notre pays de briller encore au firmament des nations quelques mois après le taekwondoka Alphaga.
Commentaires
Sometimes, in
my fantasy,
with a delicate
sunshine that
tries to remember
a pretty white
cloud...
Francesco Sinibaldi