Insécurité : au moins 6 soldats tués dans une nouvelle attaque à Sanam (Tillabéri)
Le dimanche 13 août 2023, une patrouille de l’escadron de la Garde nationale de Sanam a fait l’objet d’une nouvelle embuscade menée par des assaillants armés et qui a fait au moins six (6) morts selon un bilan provisoire. C’est la deuxième attaque en moins d’une semaine dans cette région située dans la zone des trois frontières, pas très loin de la frontière malienne, où les nouvelles autorités militaires ont accusé les forces françaises d’orchestrer un plan de déstabilisation en vue de discréditer le CNSP. Ce que Paris dément évidement.
Selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires, c’est une patrouille de l’escadron de la Garde nationale du Niger (GNN) qui était à la poursuite d’individus armés circulant à bord de motos qui est tombé dans l’embuscade, dimanche aux environs de 10 H, à hauteur du village de Guijiria, à une vingtaine de kilomètres au nord de Sanam, dans le département d’Abala, région de Tillabéri. La patrouille qui a engagé la poursuite, à bord de cinq véhicules, a pu rattraper et neutraliser 3 engins et c’est pendant la fouille, aux environs de 11H, qu’elle a été surprise par des assaillants armés venus à bord d’une cinquantaine de motos. Les combats ont été assez violents et selon un bilan provisoire, six (06) éléments ont manqué à l’appel dont le chef de mission, un sous-lieutenant de la Garde nationale. Deux (02) véhicules ont été calcinés et un autre aurait été emporté alors que deux Toyota ont pu rentrer à la base avec leurs équipages y compris ceux des deux véhicules brulés.
Du renfort a été aussitôt dépêché de la base d’Abala du GARSI (forces spéciales de la gendarmerie nationale) et une opération de ratissage engagée dans la zone.
Recrudescence d’attaques terroristes sur fond de bras de fer entre Niamey et Paris
C’est la deuxième attaque enregistrée en moins d’une semaine dans la région de Tillabéri, et plus généralement dans cette zone des 3 frontières où sévit principalement le groupe EIGS. Le mercredi 7 août 2023, aux premières heures de la journée, la position de la Garde nationale de Bourkou-Bourkou, à une trentaine de kilomètres du site aurifère de Samira, toujours dans la région de Tillabéri, a fait l’objet d’une attaque par des assaillants armés. Selon un bilan établi le lendemain de l’attaque le Haut-commandement de la Garde nationale du Niger (GNN), cinq (5) soldats ont été tués et quatre (4) autres blessés. L’attaque a été revendiquée ce weekend par l’EIGS qui a publié sur ses plateformes d’informations et relayées sur les réseaux sociaux, les images des véhicules ainsi que du matériel militaire emportés lors de l’assaut contre les soldats nigériens.
Il convient de rappeler que suite à cette attaque et dans un communiqué lu par son porte-parole, la junte au pouvoir à Niamey avait accusé les forces françaises établies au Niger d’avoir délibérément et « de façon unilatérale » procédé à la libération de de seize (16) terroristes qui ont été interpellés dernièrement lors d’opérations conduites au Niger et au Mali. Selon la même source, ces éléments terroristes ont été par la suite regroupés dans une vallée de la zone pour « une réunion de planification dans l’objectif d’attaquer des positions militaires dans la zone des trois frontières ». Pour le CNSP, « ces événements d’une extrême gravité qui sont en cours au Niger du fait du comportement des forces françaises stationnées au Niger et de leurs complices » procèdent d’un plan de « déstabilisation » du pays.
Et le porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) d’ajouter que : « le désordre sécuritaire planifié par ces forces françaises comme ce fut le cas au Mali et au Burkina Faso a pour but de discréditer le CNSP et créer une rupture avec le peuple qui le soutient dans son action ainsi que de créer un sentiment d’insécurité généralisée ».
La France a aussi démenti « ces accusations infondées », et depuis, le bras de fer entre Niamey et Paris n’a cessé de s’amplifier avec la dénonciation par les nouvelles autorités militaires de plusieurs accords dans le domaine de la sécurité et de la défense qui lient le Niger et l’ancienne puissance coloniale. La France, qui continue à méconnaitre le nouveau régime qui a mis fin à celui de Bazoum Mohamed suite au coup d’état du 26 juillet dernier, dispose d’au moins 1.500 soldats au Niger.
A.Y.Barma (actuniger.com)
Commentaires
Cnsp ne veut pas dire coup de baguette magique
Soyons realistes et mettons le Niger au dessus de rout
Cette nouvelle orientation strat
2) Arlit (eau vol
Usa Canada N-Z ,Australie Argentine Chili Uruguay Bresil-sud,Cap en Afrique du sud,etc tout sa c'est des zones de COLONISAT.E.U.R.S le peuplement de ces pays,est de g
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un peuple qui a d
2) ce" journal" n'est pas: pol