Sénégal : une vingtaine de morts dans un nouvel accident de la route
Au moins dix-neuf personnes (19) ont été tuées et 24 autres blessées dans une collision entre un bus et un camion, ce lundi 16 janvier 2023 près de la localité de Sakal, Région de Louga, dans le nord du Sénégal. L'accident est survenu huit (08) jours après celui qui a fait plus d'une quarantaine de morts, près de Kaffrine, et qui a poussé le gouvernement a adopté une série de mesures destinées à renforcer la sécurité routière et qui provoquent la colère des chauffeurs et des transporteurs.
Selon des source locales, le drame s'est produit aux environs de 5H à l'entrée du village de Ngeun Sarr, près de la localité de Sakal, sur la route de Louga, suite à un choc entre un car "Ndiaga Ndiaye" et un camion. Sur place, 19 personnes ont été tuées et 24 autres blessés.
Les blessés ont été transportés à l'hôpital de Louga et deux des cas les plus graves, évacués à l'hôpital de Saint-Louis.
Le Président Macky Sall a été l'un des premiers à réagir à cette nouvelle tragédie routière qui intervient huit jours après un autre accident qui a fait plus de 42 morts et des dizaines de blessés selon le dernier bilan du gouvernement.
"Encore un autre accident mortel sur nos routes à l’entrée de Ngeun Sarr. 19 vies humaines perdues et 24 blessés. Cela met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière. Mes condoléances émues aux familles éplorées. Prompt rétablissement aux blessés". Le Président Macky Sall.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, s'est déplacé sur les lieux de l'accident qui a estimé que "cet accident est de trop". Son homologue de l'Intérieur Antoine Felix Diome est aussi attendu pour un état des lieux du tragique évènement.
Suite à l'accident meurtrier de Kaffrine, dans le centre ouest du pays, le gouvernement s'est réuni, sur instructions du chef de l'Etat, en conseil interministériel au cours duquel 22 mesures ont été édictées pour renforcer la sécurité routière dans le pays. Des mesures que les chauffeurs ont estimées "trop répressives", et en réaction, ont lancé un mot d'ordre de grève illimitée à partir de ce mardi.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)