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Enterrement apres attaque

Entre le vendredi 18 et le dimanche 20 février dernier, une trentaine de civils ont perdu la vie dans les régions de Tillabéri, vers la frontière malienne, et celle de Maradi, à la frontière nigériane. Malgré les mesures annoncées par les autorités pour renforcer le dispositif sécuritaire, les groupes terroristes et bandits armés continuent à semer la terreur dans ces zones de conflits, parfois dans une certaine indifférence.

 

Zeyna commission0

 

Le dimanche dernier, des individus armés à bord de motos ont intercepté un véhicule de transport entre Tizi Gorou et Adabdab, à l'ouest de Banibangou, dans la région de Tillabéri. Ils ont mis le feu au véhicule avec ses passagers et le bilan confirmé par des sources locales fait état de dix-huit (18) morts et sept (07) blessés dont quatre (04) cas graves.

Ces victimes qui sont toutes civiles viennent s'ajouter à la longue liste de ceux qui ont perdu la vie dans cette zone depuis le début de ce conflit dans cette zone frontalière du Mali. L'année passée a été particulièrement meurtrière pour les populations de Banibangou avec des massacres de civils en série qui ont imposé au Président de la République un déplacement sur les lieux, en novembre dernier, pour leur assurer de l'engagement de l'Etat à renforcer les moyens d'interventions des forces de défense et de sécurité (FDS) pour contenir les assauts des groupes terroristes notamment l'EIGS, très actif dans la zone.

Erreur de frappe aérienne meurtrière dans la zone de Madarounfa

Au village de Nachambé, dans le département de Madarounfa, région de Maradi, c'est une erreur de frappe de l'armée nigériane qui a fait plusieurs victimes civiles dans ce village situé à quelques kilomètres de la frontière nigériane. Les faits se sont passés le vendredi dernier aux environs de 17h et selon le gouverneur de la région qui s'est déplacé le lendemain sur les lieux pour présenter les condoléances des autorités, le bilan provisoire de cette tragédie est de sept(07) morts et quatre (04) blessés. Toutefois, selon des sources humanitaires, le nombre de victimes s'élève à au moins douze (12) morts en majorité des femmes et des enfants.

Dans un communiqué, l'ONG internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a confirmé que "le vendredi 18 février après-midi, une frappe aérienne a touché un hameau situé dans le district de Madarounfa, dans le sud du Niger, faisant au moins 12 morts, dont 4 enfants, et 16 blessés, selon des sources locales". D'après la même source, les équipes MSF qui interviennent dans l’hôpital de district de Madarounfa ont apporté leur soutien aux équipes du Ministère de la Santé, en particulier en mettant à disposition du matériel médical, pour prendre en charge 7 enfants blessés. "Un de ces enfants est décédé peu après son arrivée à l’hôpital de district de Madarounfa. Deux autres sont morts après leur transfert vers l’hôpital régional de Maradi", ajoute le communiqué qui ajouté qu'un quatrième enfant, âgé de 20 mois, serait mort lors du bombardement, selon les rescapés. Six autres personnes, des adultes, seraient décédées sur les lieux du bombardement, et deux autres après leur transfert à l’hôpital de Maradi.

Selon les survivants, cités par le communiqué de MSF, un avion de chasse a d’abord survolé le hameau de Nachambé, près du village de Garin Kaoura, dans le district de Madarounfa, situé à quelques kilomètres de la frontière nigériane, et habité par des personnes appartenant à l’ethnie peuhl. Il aurait ensuite survolé à nouveau le hameau en larguant des munitions. Il s’agirait d’un avion de l’armée nigériane, poursuivant des hommes armés en provenance d’un village frontalier qui s’étaient abrités dans l’école du village.

« Il s’agit d’un événement horrible, sans précédent dans la région de Madarounfa, a expliqué le Dr. Souley Harouna, représentant de MSF au Niger. Les équipes rapportent que les enfants blessés souffraient de fractures ouvertes et de différentes plaies et blessures post-traumatiques. Nous avons procédé aux premiers soins avant de les transférer vers l’hôpital de Maradi, mais certains blessés n’ont pas survécu ».

Le département de Madarounfa, tout comme le long de la frontière nigériane, de Malbaza à Aguié en passant par Bangui, Madaoua ou Guidan-Roumdji, fait face depuis plusieurs mois à une expansion du banditisme armé et de la criminalité transfrontalière organisée avec des enlèvements suivis de demande de rançon. Une situation devenue critique qui a aussi nécessitée un déplacement du Chef de l'Etat dans les eux régions frontalières des Etats fédérés du nord du Nigeria qui ont du mal à contenir les agissements des bandes criminelles qui sévissent le long et de part et d'autre de cette longue frontière assez poreuse.

En dépit donc d'une relative accalmie constatée depuis le début de l'année, la situation sécuritaire est toujours dégradante dans les foyers de conflits où les victimes civiles continuent de payer le prix fort avec des pertes en vie humaine, des déplacements en masse des populations ainsi que des conditions socioéconomiques et humanitaires des plus difficiles.

Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)

 



Commentaires

2
Hayman
2 années ya
Aux fran
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2
Hayman
2 années ya
Lire Putine
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1
Dan kassa
2 années ya
Actuniger c'est aujourd'hui que vous jugez utile de prendre le clavier ? O
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2
TOTO A DIT
2 années ya
[quote name="Dan kassa"]Actuniger c'est aujourd'hui que vous jugez utile de prendre le clavier ? O
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1
Nigerien
2 années ya
Ils attendent les enfants d'autrui venir les proteger. La France a fait plus de 10 ans au Mali, et on connait le resultat: let terrorisme a augmente exponentiellement, ils soutenaienent les terroristes et les separasistes ... bref ils sont lamentablement echoues. Et c'est ces memes incapables que Bazoum/PNDS a amener au NIger pour proteger son regime et non le NIger
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