INTERPELLATIONS AU SEIN DE L’ARMEE : Les révélations chocs du journaliste Moussa Aksar
La série d’interpellations au sein de l’armée qui a cours depuis le début de semaine et que nous vous rapportons en exclusivité sur Actuniger.com, « serait liée à une tentative de Coup d’Etat qui a été déjouée par les autorités ». C’est ce qu’a affirmé, ce jeudi 17 décembre, le journaliste Moussa Aksar qui intervenait sur les ondes de la radio privée locale ANFANI FM.
Selon le directeur de publication du journal « L’Evènement », ces arrestations opérées au sein de la grande muette visaient des officiers qui préparaient un renversement du régime par un coup de force qui devrait avoir lieu ce 18 décembre, au retour du Président de la République de Maradi.
Le journaliste, proche du pouvoir, a même donné certains détails de l’opération et d’après lui, le plan qui devrait être exécuté consistait, entre autres, à pilonner la caserne de la garde présidentielle au retour du Chef de l’Etat de Maradi où il assistera aux festivités entrant dans de la cadre de la commémoration de la Proclamation de la République du Niger. Les autorités seraient au courant de l’opération car les instigateurs étaient suivis depuis longtemps par les services de renseignements selon Moussa Aksar qui est allé jusqu’à donner l’identité de certains officiers impliqués dans la tentative du coup d’Etat. Il s’agit notamment du général Salou Souleymane, ancien chef d’Etat Major de l’armée et actuel Inspecteur général de l’Armée et de la gendarmerie (interpellé le mardi dernier), le lieutenant Awal Hambally, le commandant de la base aérienne de Niamey Idi Dan Haoua ou le capitaine Issa Amadou Kountché, ex-responsable de la sécurité de Salou Djibo. D’autres officiers en fuite seraient activement recherchés selon la même source.
Selon les révélations d’Aksar, des hommes politiques seraient également impliqués dans cette tentative de coup d'état et les arrestations se poursuivent. Toutefois, il n’a donné aucun nom à ce sujet.
En quelle qualité Moussa Aksar parlent –ils et que valent ses dires ? C’est la grosse interrogation du moment en l’absence, à ce jour, de toute version officielle. Alors que les rumeurs les plus folles circulent à Niamey engendrant un début de psychose dans un climat politique déjà tendu à quelques mois des prochaines élections générales de début 2016, la sortie médiatique du journaliste a été un véritable choc même si pour l’essentiel, ses déclarations résumaient les bruits de couloirs en vogue à Niamey ces derniers jours.
En attendant la communication officielle, les déclarations de Moussa Aksar sont à prendre avec beaucoup de pincettes.
D’abord, l’un des officiers qu’il a cité comme étant en fuite, le Lieutenant Awal Hambally, également cité par RFI, a démenti les faits et a même affirmé n’avoir reçu aucune convocation. En poste en Cote-d’Ivoire dans le cadre de la mission des Nations Unies (ONUCI), l’ancien chef de peloton de la garde présidentielle de Salou Djibo est actuellement en congé à Niamey. L’officier a affirmé qu’il est prêt à répondre à « une quelconque interpellation quel qu’en soient les motifs et qu’il ne fuira pas ». C’est du reste pour mettre fin à toutes ces spéculations qu’il a estimé nécessaire de se présenter, dans la matinée de ce jeudi, au commandant de la gendarmerie territoriale, le Colonel Moussa Boubacar. Le lieutenant Hambally a été par le passé impliqué dans une affaire similaire et avait passé plusieurs mois en détention pour une supposition de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat au début du mandat du président Issoufou.
L’autre évènement qui pousse à prendre avec beaucoup plus de prudence que d’habitude les déclarations de Moussa Aksar, c’est qu’il y a quelques jours, il avait également donné des détails sur l’affaire de « l’attaque du siège du parti présidentiel (le PNDS Tarraya), avant que le ministre de l’Intérieur n’infirme sa version des faits puisque l’affaire s’est révélée au final n’être qu’un banal « fait divers » dixit Hassoumi Massaoudou.
Le journaliste Moussa Aksar s’est surtout fait connaitre avec la publication d’un dossier qui a enclenché l’affaire dite des « bébés importés » et son aversion assumée aux responsables de l’opposition politique qu’il ne ménage point dans ses écrits. Sa proximité avec le pouvoir pourrait laisser entendre qu’il dispose de sources fiables au sein des services de renseignements même si en l’état actuel des choses, rien n’est encore sûr. Les nigériens attendent le traditionnel message à la nation du Président de la République de ce jeudi 17 Decembre, coïncidant avec la veille de l’anniversaire de la proclamation de la République, pour peut-être en savoir un peu plus sur les tenants et les aboutissants de cette affaire qui tient désormais l’opinion en haleine.
A.Y. Barma (Actuniger.com)
Commentaires
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- la derniere place dans le classement mondial du PNUD en depit des vacarmes du regime,
- l'affaire de l'audit du fichier electoral qu'ils cherchent a eclipser,
- le muselage de certains tenors de l'opposition,
- terroriser la population pour l'empecher de reagir le moment venu contre les exclusions de candidature
bref installer un climat de terreur pour empechant tout manifestation de rue ou autre. Mais ca ne marchera pas. Ils ne peuvent pas faire tout ce qu'ils ont deja fait et continue de faire comme mal et penser se maintenir au pouvoir. C'est tout simplement impossible.
Leur chantages,mensonges sont au point de Les ratraper
On ne veut pas in coup,mais plutot une revolution sur populaire.sacrifions nou pour sauver Notre beau pays le Niger.
MI n'est pas capable. Il a
Oui, #15 Fd, les africains ont tue Loumomba, ils ont tue Sankar, ils ont tue Barre. Certains nig
Oui, #15 Fd, les africains ont tue Loumoumba, ils ont tue Sankara, ils ont tue Bar