2 arrestations après l’attaque du siège du parti présidentiel (PNDS)
Au Niger, l'enquête progresse rapidement suite aux tirs qui ont touché le nouveau siège en construction du parti au pouvoir dans la nuit du dimanche au lundi 14 décembre. Des tirs qui ont fait un blessé, un des policiers qui étaient en faction cette nuit-là. Deux des auteurs ont été arrêtés, selon une source officielle. Et selon le ministre de l'Intérieur, il ne s'agit pas d'une attaque terroriste.
C'est une certitude pour le ministre nigérien de l'Intérieur, il ne s'agit pas d'une attaque terroriste. Mais Hassoumi Massaoudou n'en dit pas plus à l'heure qu'il est, si ce n'est que l'enquête progresse vite. Ce qui semble être le cas, puisque deux des auteurs ont déjà été arrêtés. Reste à savoir maintenant où se trouve le troisième homme mentionné par le porte-parole de la police lundi dans son communiqué.
En tout cas, de source officielle, la piste d'un acte qui visait délibérément le chantier du siège du PNDS n'est pas encore confirmée. Cette hypothèse s'éloigne même, confie notre interlocuteur qui écarte aussi de plus en plus un acte politique.
Des précédents
Alors si les mobiles politique et terroriste sont écartés, de quoi s'agit-il ? Ce qui est sûr, c'est que les hommes qui ont tiré étaient armés de fusils d'assaut et au moins l'un d'eux portait un treillis. Selon le porte-parole de la police, dix-sept douilles d'AK 47 ont été retrouvées sur les lieux.
Le siège du parti au pouvoir a été attaqué déjà à deux reprises. En mai 2014, des hommes armés ont attaqué le PNDS au cocktail Molotov. Plusieurs personnes avaient été brulées. En janvier de cette année, le bâtiment avait aussi été visé par des manifestants anti-Charlie Hebdo, qui s'en était aussi pris à des églises et des débits de boisson.
RFI
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