"Y’en a marre " : La situation de l'étudiant Nigérien au sénégal
La situation de l’étudiant nigérien au Sénégal est précaire et n’a cessé de se dégrader depuis l’avènement de la 5ème république et s’est empiré avec la septième république.
La situation de l’étudiant nigérien au Sénégal est précaire et n’a cessé de se dégrader depuis l’avènement de la 5ème république et s’est empiré avec la septième république.
Selon une étude réalisée par l’AMINESS (Amicale des Etudiants et stagiaires Nigériens au Sénégal) pour s’enquérir des conditions de vie des étudiants qui constitue la plus forte communauté estudiantine de la diaspora que compte le Niger, il est ressorti que prêt de 87.0% des ces étudiants vivent avec moins de 46.000 FCFA par mois dans un pays ou le niveau de vie est extrêmement élevé par rapport aux autres pays de l’espace UEMOA. Selon toujours l’enquête, 4 sur 5 étudiants vivent en ménage c'est-à-dire cohabitent à trois dans une chambre « entrée couchée’’ qui en retour coûte à chacun en moyenne prêt de 20.000 FCFA sans les frais d’eau et d’électricité encore moins les frais de restauration.
Au fil de l’année, rare sont ceux qui ne ses trouvent pas dans un problème de paiement de loyer, car certains ont manqué d’abri (un cas en 2013 et 3 cas en 2014), car ont été expulsés de leurs logements. Dans cette situation chaotique vient s’ajouter le problème de scolarité qui continue d’accuser de plus en plus un retard. Or les écoles sénégalaises n’acceptent pas le retard d’un mois à plus forte raison un retard de plus d’un an. C’est pourquoi certains ont été contraints de ne pas accéder aux salles de cours. Et pour d’autres, c’est l’interdiction de composer les examens, mais aussi l’empêchement de soutenir leurs mémoires de fin d’étude.
Devant cette situation terrifiante, qu’allons nous faire ?
Impuissants, nous avons lancé des cris d'alarme à l’endroit des plus hautes autorités du Niger ; à savoir, la représentation nationale qu’est l’ambassadeur, le ministère de l'enseignement supérieur, la primature et même la présidence de la république ; Ainsi tout récemment à travers une lettre adressée au président de la république, lors de son passage à Dakar vers le mois de mars 2012 en vue de trouver des solutions aux difficultés socio-académiques de l’étudiant Nigérien à l’étranger, et ceux du Sénégal en particulier.
La situation à laquelle nous sommes confrontés ressemble à celle des enfants abandonnés par leur père !
Nous sommes condamnés par l'Etat du Niger à rester sans bourse car jusqu’ici des étudiants n’ont pas encore perçu leurs bourses depuis octobre novembre et décembre 2014, jusqu'à nos jours. Les nouveaux étudiants ne connaissent plus leurs profils. Des anciens qui n’ont pas terminé leurs cursus se sont vus leurs bourses coupées. Et les seules raisons qu’avance l’ANAB c’est :’’que vous finissez ou non dès que la date d’expiration de la bourse arrive à son terme on vous la coupe’’. Alors qu’il ya des masters qui durent 3 ans au lieu de deux ans.
La bourse représente pour l’étudiant ce que représente le salaire pour un fonctionnaire, je dirai qu'elle représente plus qu'un salaire pour un étudiant vivant à l’étranger.
Notre seul moyen de subsistance à Dakar, notre vie!
Nous sommes convaincus qu’il faut être dans des bonnes conditions pour produire des bons résultats. Néanmoins avec ces problèmes, les étudiants nigériens au Sénégal ne cessent de briller toujours dans toutes les écoles. A titre illustratif, l’an 2014, l’ambassadeur du Niger au Sénégal sortant ‘’Malemi CHETIMA’’ a assisté à plusieurs remises de diplômes dont les premiers rangs (majors) de quelques écoles ont été des nigériens (ENSAE Dakar, PRITANE MILLITAIRE de Thiès et l’école des sous officiers de Saint-Louis….).
Et, nous savons tous que le cheval de batail du gouvernement a été un enseignement de qualité. C’est pourquoi dans votre Discours d’investiture prononcé le 7 avril 2011 je cite : « L’école recevra le quart (1/4) des ressources budgétaires pendant les cinq (5) prochaines années. Elle sera gratuite et obligatoire jusqu’à l’âge de seize (16) ans.
L’enseignement professionnel et technique sera privilégié. Base sociale fondamentale du développement, ascenseur social par excellence, l’école, comme on le sait, contribue largement à l’égalité des chances.S’agissant de l’égalité de chance, mon itinéraire personnel en constitue une parfaite illustration.».
Avec ce grand discours plein d’ambition, sommes nous actuellement à l’abri ? Non, c’est le chaos total…
Commentaires
Pour qui est ce qu'ils nous prennent ? leurs marionnettes??? Qu'Allah nous assiste...
c est mieux
qu est ce que vs chercher la bas
c'est impossible de rester pour quelqu'un qui pense contribuer au d
Les