Grève du SAMAN: le ministre Marou Amadou rappelle le syndicat des magistrats à l'ordre (communiqué)
REPUBLIQUE DU NIGER
Niamey, le 03 janvier 2020
MINISTERE DE LA JUSTICE
COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
REPUBLIQUE DU NIGER
Niamey, le 03 janvier 2020
MINISTERE DE LA JUSTICE
COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
« Je me mouille les mains, je place un morceau de savon dans le creux de la main, je frotte mes paumes entre elles, je frotte le dessus des mains et entre les doigts, je frotte les pousses et leur base ainsi que les articulations et les ongles, je frotte aussi les poignets, je rince les mains et les poignets avant de les laisser sécher correctement ». C’est ainsi que du haut de ses 9 ans la petite Ihsane de l’école Madarounfa centre applique les huit étapes du lavage des mains telles que préconisées par l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef). Comme Ihsane, les élèves des écoles situées dans les 19 hotspots installés au Niger dans le cadre de la gestion de l’épidémie de choléra maitrisent parfaitement la technique du lavage des mains qui a permis en 2018 de stopper la propagation du choléra dans le district sanitaire de Madarounfa, l’un des plus touchés par le choléra, dans la région de Maradi.
Le gouverneur de la Région de Dosso a décidé, par arrêté N°001/G/DO du 2 janvier, que «la circulation des motos est interdite de jour comme de nuit dans les communes de Soucoucoutane, DogonKiria, Dankatsari, Matankari, commune urbaine de Doutchi sauf le chef-lieu (département de Doutchi), le secteur de Kouro Kaina et la partie Est de la commune de Falwel (département de Loga) ». Selon l’arrêté, cette mesure est prise dans le cadre de la sécurisation de l’aire 5 pour l’enrôlement biométrique, destiné à l’élaboration du nouveau fichier électoral.
Ce mardi 31 décembre, il a été présenté à la presse les résultats des enquêtes menées par la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) dans le cadre de la lutte contre la criminalité au cours du quatrième trimestre 2019.
L’interdiction de la circulation des véhicules à deux roues, de jour comme de nuit, décidée par le Conseil national de sécurité (CNS), pour la plus grande partie de la région de Tillabéri, ne passe pas au sein de la population. Alors que la mesure va en principe entrer en vigueur dès ce 1er janvier, des manifestations, spontanées pour la plupart, ont éclaté dans plusieurs chefs lieux des départements et communes concernés par l’interdiction. Les manifestants, pour la plus part des jeunes, s’insurgent contre cette mesure qui va, selon eux, véritablement aggraver leurs conditions de vie, au regard de l’importance de ces moyens de déplacement dans le quotidien des habitants de la région.
Le ministère de l'Intérieur vient de confirmer, à travers un communiqué publié ce jeudi soir, les informations rapportées en exclusivité par actuniger, sur l’embuscade survenue hier à Sanam, département d'Abala (Région de Tillabéri). Dans son communiqué, le ministère de l’Intérieur a déploré la perte de 14 soldats dont 7 gendarmes et 7 gardes nationaux. Le communiqué précise également qu’un garde est toujours porté disparu et que « de lourdes pertes ont été infligées à l’ennemi ».
Selon un bilan provisoire et encore non officiel, mai confirmé par des autorités locales et des témoins des faits, au moins treize (13) membres des Forces de défense et de sécurité (FDS), dont 7 gardes nationaux et 6 gendarmes, ont été tués dans l’attaque, hier mercredi aux environs de 15H00, d’une escorte militaire d’agents enrôleurs de la Commission électorale (CENI). Comme le rapportait en exclusivité actuniger, c’est au retour d’une mission dans les villages Ezza et Taggoujar, à une trentaine de kilomètres de Sanam, dans le département d’Abala (Région de Tillabéri), que le convoi a été visé par une embuscade tendue par plus d’une centaine d’assaillants lourdement armés.
Un convoi d’agents enrôleurs de la CENI, de retour d’une mission à Ezza et Taggoujar, à une trentaine de kilomètres de Sanam, dans le département d’Abala (Région de Tillabéri, à la frontière avec le Mali), a été victime d’une embuscade tendue par des assaillants lourdement armés. Les faits se sont passés ce mercredi 25 décembre, aux environs de 15H, et selon une des victimes de l’embuscade, les assaillants étaient venus en grand nombre et ont fait usage d’armes automatiques et de tirs de roquettes. « Il dépassait la centaine et portaient des habits de couleur noire. Certains étaient à moto et d’autres couchés dans les champs ou juchés dans les montagnes situées aux alentours » nous a précisé notre source, un des opérateurs en mission.
Malgré son importance pour l’Etat et surtout pour les tous citoyens, le Niger a longtemps peiné à disposer d’un véritable système moderne d’Etat civil. Pour faire face à ses défis et permettre au pays de disposer d’un système fiable, l’UNICEF et l’Union Européenne ont mis en place un Programme d’appui à la réforme de l’Etat civil (PAREC), qui vise à donner à chaque citoyen nigérien et surtout les enfants, une identité juridique. Avec des résultants probants sur le terrain comme l’a constaté notre envoyé spécial, de retour d’une mission dans la région de Dosso.
Copyright © 2022, ActuNiger. Tous droits réservés. Designed by KM Media Group