Journée internationale du sida: Un étudiant sur trois boude le préservatif en France
Malgré le renouvellement des campagnes de prévention, les étudiants baisseraient de plus en plus la garde face au risque de maladies sexuellement transmissibles. C’est ce qui ressort d’une enquête Smerep*, sur la vie et les pratiques à risques de cette population. A l’occasion de la journée internationale du sida, elle indique que «deux étudiants sur trois (67%) n’utilisent pas systématiquement de préservatif lors d’un rapport sexuel.» Même si, il est vrai qu'au sein de ces jeunes, une proportion confie avoir un partenaire régulier, de confiance.
Dans le détail, 31% affirment ne jamais se protéger. 18% le font «rarement» et 18% «souvent». Concernant les raisons pour lesquelles ils utilisent un préservatif, les étudiants avancent en premier lieu la protection contre les IST, les infections sexuellement transmissibles, (69%). Puis la volonté de se protéger contre le sida (69%), un moyen de contraception (66%), et la volonté de protéger son partenaire d’une IST (41%).
Comportement à risque
Par ailleurs, lors des changements de partenaires, seuls un peu plus d’un tiers des étudiants se fait dépister selon l’étude (38%). 35% avouent ne «jamais» se faire dépister avant d’entamer une nouvelle relation. 12% le font «de temps en temps et 15% «la plupart des fois».
*Selon une étude réalisée en ligne sur un échantillon de 1.200 étudiants en mai 2014, d'après la méthode des quotas.
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