Plus de 20% de la population sont drépanocytaires
NIAMEY (NIGER) - Entre 18 et 22 % de Nigériens souffrent de la drépanocytose, a déclaré mercredi le ministre nigérien en charge de la Santé publique, M. Soumana Sanda, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose.
Le thème retenu cette année est : "quelles mesures envisagées afin de réduire le coût de la prise en charge des drépanocytaires".
Selon M. Soumana Sanda, la drépocytose, connue au début du XXIème siècle, est la première maladie génétique mondiale, atteignant environ 50 millions de personnes.
"Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), chaque année, 300 000 enfants naissent avec une anomalie majeure de l'hémoglobine et l'on recense plus de 200 000 cas en Afrique avec une prévalence de 13%", a-t-il ajouté.
Toutefois, devait-il rassurer, "bien suivis, les drépanocytaires ont la même espérance de vie que la population générale".
Aussi, le ministre de la Santé publique a réaffirmé l'engagement du gouvernement nigérien à tout mettre en oeuvre pour offrir des soins de qualité aux malades.
Pour le ministre Soumana Sanda, la création d'un Centre national de Référence de la Drépanocytose (CNRD) en 2009 à Niamey, constitue un grand pas dans cette optique qui vise à soulager les personnes infectées ou affectées par cette maladie. Il a, entre autres missions, la prise en charge ambulatoire médicale, psychologique et sociale des sujets drépanocytaires, la formation des professionnels de santé à la prise en charge spécifique de la drépanocytose, selon les normes validées, et la promotion de la recherche médicale sur la drépanocytose.
Xinhua