Mobilisation pour l’intégration des services SRMNI-Nutrition 2024-2025 : les partenaires s’engagent aux cotés du gouvernement pour l’accélération du plan PAGE

L’hôtel Bravia de Niamey a abrité, ce lundi 15 juillet 2024, une table ronde de mobilisation du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales et des Partenaires techniques et financiers (PTFs) pour la mise en œuvre du Plan de Passage à Grande Échelle (PAGE) 2024-2027 pour l'intégration des services de Planification Familiale du Postpartum (PFPP) et de Santé Maternelle, Néonatale, Infantile et Nutrition (SMNI-Nutrition). Cette initiative de la Direction Générale de la Santé de la Reproduction (DGSR) du Ministère de la Santé Publique, avec l’appui des ONGs FP 2030 et INTRAHEALTH, a permis de dresser un état des lieux de la mise en œuvre de l’intégration PFPP/SRMNI-Nutrition au Niger, le niveau d’engagement de l’État ainsi que les contributions, les engagements et les différentes interventions des PTFs dans le cadre de l’atteinte des objectifs fixés dans le déploiement du plan PAGE. Au sortir de la table ronde, et après analyses et échanges sur les défis et perspectives, les partenaires techniques et financiers (PTFs) du secteur ont réaffirmé leurs engagements à accompagner davantage le gouvernement, à travers la mobilisation des ressources et une plus grande synergie d’actions des acteurs, pour accélérer la mise en œuvre de la stratégie de Passage à Grande Échelle de l'intégration des services de Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et Nutrition (SRMNI-Nutrition 2024-2027). Ce qui permettra au Niger d’enregistrer des progrès significatifs dans l’atteinte de l'objectif 3 de développement durable (ODD3) des Nations Unies, et surtout d’améliorer la santé ainsi que de sauver la vie des mères et des enfants.

C’est le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le médecin colonel-major Garba HAKIMI, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la table ronde de mobilisation des ressources pour le plan de passage à grande échelle de l'intégration des services de Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et Nutrition (SRMNI 2024-2027). La cérémonie a été rehaussée par la présence du Secrétaire Général ainsi que des Directeurs centraux et nationaux du Ministère de la Santé Publique, de l’Inspecteur Général des Services et des cadres de la Direction Générale de la Santé de la Reproduction ainsi que de la Directrice Régionale de l'initiative INSPIRE et Directrice Pays de INTRAHEALTH International pour le Burkina; du Représentant du Président du Comité Directeur de la Communauté de Pratique des services PFPP/SMNI/Nutrition de l'Afrique de l'Ouest francophone (CdP) et du Directeur Général de l'Office Nationale de la Santé de la Reproduction du Mali, Représentant de FP2030. On notait également la présence à l’évènement du Représentant de l’OMS au Niger et Chef de file des PTFs du secteur, des Représentants des Agences du Système des Nations Unies (SNU-Niger), des membres du Comité Directeur de la Communauté des Pratiques (CdP) ainsi que celui de la Société Africaine de Gynécologie et Obstétrique (SGON), des représentants des ordres professionnels de la santé ; des sociétés savantes et des responsables des ONGs internationales et nationales.

Des solutions novatrices pour répondre aux besoins de santé des populations

Plusieurs allocutions et activités ont marqué cette cérémonie d’ouverture qui a démarré avec le mot de bienvenue du Directeur Général de la Santé de la Reproduction et Président du Groupe Technique de Travail (GTT), Docteur Harou ISSOUFA, qui a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants venus du Niger et des autres pays voisins pour assister à cet évènement et soutenir par la même occasion le Niger. « Nous sommes très reconnaissants et ravis de l'intérêt élevé que vous accordez aux questions cruciales sur la santé de la mère et de l'enfant ainsi que la nutrition en particulier », a-t-il déclaré avant de rappeler le contexte mondial qui est actuellement caractérisé par la recherche par les systèmes de santé, « des solutions novatrices afin de mieux répondre aux besoins de leur population ». C’est ainsi, a-t-il poursuivi, que « le Niger, à l'instar des autres pays du partenariat de Ouagadougou, explore une piste particulièrement prometteuse, mais exigeante, celle de l'intégration des services de PFPP/SRMNI/NUTRITION ».

Selon le Président du GTT, « ce modèle qui intègre l'organisation des services offre une façon concrète d'effectuer un changement paradigmatique majeur, par le passage d'un modèle d'organisation des services traditionnellement fondé sur les besoins des systèmes à une approche centrée sur le client par laquelle ce sont les besoins de la population qui structurent l'organisation des services, et non le contraire ». Il a mis en exergue les résultats atteints par l’expérience conduite par le GTT au Niger, notamment la phase pilote, qui a été implémentée dans le district sanitaire d'Aguié, dans la région de Maradi courant 2018-2022, et étendue aux districts de Tessaoua et Guidan Roumdji de 2023 à 2024. « Cette initiative d'intégration des services PFPP/SRMNI/Nutrition dans les formations sanitaires s'est traduite par une amélioration significative des indicateurs de santé de la mère et de l'enfant », avant d’indiquer que, forts des résultats atteints, un Plan de Passage à Grande Échelle (PAGE) a été élaboré selon un processus participatif, inclusif et itératif pour la généralisation de l'approche à l'ensemble du pays à partir de 2027. Cependant, a fait remarquer Dr Harou Issoufa, le financement durable du passage à grande échelle de l'intégration reste un réel défi, et nécessite un engagement fort et le soutien de tous les acteurs et parties prenantes. C’est pourquoi, le Président du GTT et Directeur Général de la Santé de la Reproduction au Ministère de la Santé Publique, a estimé que « l'organisation de cette table ronde constitue une belle opportunité pour le Niger de mobiliser tous les acteurs, toutes les parties prenantes pour accompagner la mise en œuvre du plan PAGE. Elle représente aussi une opportunité pour développer la synergie et la complémentarité d'actions des acteurs ».

L’OMS en faveur des approches intégrées pour l'amélioration de la santé maternelle et infanto-juvénile

Intervenant à son tour, le Représentant de l’OMS au Niger, Dr MANENGU Casimir Tshikolasoni, a rappelé qu’au regard de la nécessité d'intensifier les efforts des gouvernements, des partenaires et des donateurs en répondant aux besoins en matière de santé maternelle et infantile, l'OMS, l'UNICEF et l'UNFPA, en collaboration avec les États Membres et d'autres parties prenantes, se sont lancés ensemble dans une initiative régionale pour sauver les vies des mères et des enfants. « L'objectif étant d'accélérer le progrès pour réaliser les ODDs 4 et 5 sur la réduction de la mortalité infantile et maternelle », a-t-il expliqué avant de souligner que « les approches stratégiques de base adoptées dans cette initiative consistaient à donner la priorité aux pays ayant des taux élevés de mortalité maternelle et infantile, à se concentrer sur les interventions à haut impact ayant fait leurs preuves qui ont été mises en œuvre dans les soins de santé primaires, et à renforcer les partenariats ». De ce qui précède, a déclaré Dr MANENGU, la santé maternelle, néonatale et infantile doit demeurer une priorité dans tous les pays, indépendamment des revenus et du niveau de développement car, a-t-il affirmé, « garantir à chaque femme et à chaque enfant l'accès aux soins de santé est essentiel pour renforcer le capital humain, bâtir des économies robustes et ainsi mettre fin à la pauvreté. C'est aussi une partie intégrante de la couverture santé universelle ».

Après avoir rappelé que les progrès vers l'intégration nécessitent à la fois une volonté politique et des stratégies bien définies et cohérentes pour être couronnés de succès ainsi que les initiatives prises dans ce cadre par l’ONU, notamment le lancement de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent en septembre, il a indiqué que pour progresser en vue d'atteindre l'objectif 3 de développement durable des Nations Unies, les pays doivent s'efforcer de veiller à ce que toutes les personnes et les communautés aient accès à des services de santé de qualité, sûrs et acceptables, dans une approche intégrée centrée sur la personne. « Cette approche présente des avantages significatifs pour la santé et les soins de santé de chacun, notamment un meilleur accès aux soins, de meilleurs résultats sanitaires et cliniques, une plus grande satisfaction des patients concernant les soins reçus, davantage de satisfaction professionnelle des agents de santé, une meilleure efficacité des services ainsi qu'une réduction globale des coûts », a indiqué le Représentant de l’OMS au Niger. « L'amélioration de la santé maternelle et infanto-juvénile est l'une des principales priorités de l'OMS qui s'emploie à contribuer à son recul en proposant davantage de données issues de la recherche, en fournissant des orientations cliniques et programmatiques fondées sur des données probantes, en établissant des normes mondiales et en fournissant un appui technique aux États Membres pour l'élaboration et la mise en œuvre de politiques et de programmes efficaces », a souligné Dr MANENGU qui a tenu à réaffirmer que l'OMS continuera d'apporter son soutien aux pays en vue de réduire la morbidité et la mortalité infanto-juvénile. À cet égard d’ailleurs, il a invité tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à appuyer la mise en œuvre du plan de passage à grande échelle de l'intégration des services de Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et Nutrition 2024-2027. « Cette expérience réussie d'intégration des soins et services de santé de la mère et de l'enfant, si elle est portée à échelle, permettra sans nul doute au Niger d'enregistrer des avancées significatives dans la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile », a conclu Dr MANENGU Casimir Tshikolasoni, Représentant de l’OMS au Niger.

L’intégration des services, une démarche efficace qui a fait ses preuves pour l’amélioration de la santé des familles et des communautés

Dans le même ordre d’idées, le Professeur Blami Dao, Représentant du Comité directeur de la Communauté de pratique (CdP) pour l’intégration de la PFPP dans la SMNI et la Nutrition, a pris la parole pour se féliciter de cette initiative du ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales pour mobiliser les partenaires sur le financement du plan de passage à grande échelle de l’intégration de la PFPP et la SMNI et la Nutrition 2024-2027. En effet, a-t-il indiqué, « nous vivons à une époque où les défis de la santé publique sont nombreux, mais où des solutions innovantes et des approches intégrées peuvent réellement transformer la vie des femmes, des mères, des nouveau-nés et des enfants dans nos pays ». Il a en ce sens rappelé les bénéfices de l’intégration des services de santé, prônée par l’OMS depuis la conférence d’Alma Ata en 1978. Il s’agit, entre autres et sans être exhaustif, de l’amélioration de la qualité des soins, de l’utilisation efficiente des ressources ainsi que du renforcement de l'éducation et de la sensibilisation. « C’est convaincu de tout cela que des professionnels de santé et les ministères de la santé des 9 pays du partenariat de Ouagadougou ont décidé de joindre leurs efforts pour créer la Communauté de pratique pour l’intégration de la PFPP dans la SMNI et la Nutrition en 2019 », a-t-il indiqué. Et de préciser que le CdP regroupe non seulement les directions en charge de la santé de la mère et des enfants des différents pays, mais aussi les partenaires techniques et financiers comme l’OMS, l’UNFPA, l’UNICEF, mais aussi des ONG internationales comme IntraHealth et Jhpiego et des agences de coopération bilatérale comme l’USAID et FP2030. « Elle apporte un appui technique aux pays, mais aussi financier pour le passage à grande échelle de l’intégration de la PFPP dans la SMNI et la Nutrition ».

Pour le Professeur Blami DAO, cette table ronde fera le point de ce que le Niger a fait en matière de cette intégration et ce qui reste à faire, et comment mobiliser tous les partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre du plan d’action 2024-2027. « Il est important de préciser que cette table ronde n’a pas pour objectif de mobiliser de nouveaux financements, mais de réaménager les financements déjà planifiés en vue d’une meilleure intégration des services », a-t-il expliqué avant de souligner que « l'intégration est une démarche efficace qui offre des opportunités énormes pour améliorer la santé des familles et des communautés, surtout dans un contexte humanitaire et de rareté des ressources ». Et, a-t-il estimé en conclusion, « en travaillant ensemble, en formant des alliances solides et en mettant en œuvre des stratégies efficaces, nous pouvons construire un avenir où chaque femme, chaque mère, chaque nouveau-né et chaque enfant a accès aux soins nécessaires pour vivre dans un environnement sain et sécurisé ».

Au Niger, des progrès, mais aussi des défis à relever dans le cadre d’une mobilisation des ressources et d’une synergie d’action

En procédant au lancement officiel des travaux de la table ronde, la Ministre de la Santé publique a, de prime abord, tenu à remercier ceux qui ont bien voulu honorer de leur présence cette importante rencontre et tous les partenaires qui accompagnent le gouvernement et qui œuvrent inlassablement pour la promotion de la santé des vaillantes populations nigériennes en général et celle des femmes et des enfants en particulier. Le médecin colonel major Garba HAKIMI a d’emblée souligné que, malgré les efforts déployés par l'État et ses partenaires et les avancées encourageantes, les indicateurs de couverture en santé maternelle, néonatale et infantile restent encore très préoccupants, avec le corollaire des décès maternels élevés à 441 pour 100 000 naissances vivantes, des décès néonatals élevés de 44 pour 1 000 et des décès infantiles élevés de 72 pour 1 000 naissances vivantes, dans un contexte de faible prévalence contraceptive à 10 %.

« Cette situation nous interpelle à plus d'actions pour répondre aux besoins non satisfaits des populations, surtout dans ce contexte de résilience pour la sauvegarde et le développement de notre patrie », a indiqué le Ministre HAKIMI qui a saisi l’occasion pour rappeler que, pour relever les défis de mortalité dans nos pays, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé la fourniture de soins de santé primaires intégrés centrés sur la personne, pierre angulaire de la réalisation de la couverture sanitaire universelle (CSU). C’est en ce sens, a poursuivi le ministre de la Santé publique, que le Niger, à l'instar de tous les pays du monde, dans le cadre de la Vision mondiale 2030 des ODD et des engagements pris par les Ministres de la Santé de la Région africaine lors du sommet des chefs d'État à Malabo en juin 2014, poursuit les objectifs de mettre fin aux décès évitables des mères et des enfants d'ici 2030. « Tous ces engagements sont entérinés par l'adoption du cadre de mise en œuvre pour la région africaine au 66ème Comité régional de l'OMS et l'Agenda 2063 de l'Union Africaine », a-t-il aussi rappelé.

Dans son allocution, le médecin colonel-major Garba HAKIMI a déclaré que « la tenue de cette table ronde participe à la volonté manifeste de mon département ministériel pour la mise en œuvre effective de cette belle initiative inscrite d'ores et déjà dans nos documents stratégiques sectoriels ». En effet, a-t-il indiqué, l'intégration des programmes et des soins de santé a toujours été considérée comme une approche à haut impact pour l'amélioration de l'état de santé et de nutrition de la mère, du nourrisson, de l'enfant et des adolescents. Il a également rappelé que l'initiative INSPIRE (Intégration, Nutrition, Soins essentiels du nouveau-né, Planification familiale post-partum et santé reproductive) est l'un de ces modèles qui visent l'intégration des soins de santé maternelle, néonatale, infantile et la nutrition. C'est dans cette dynamique que les 9 pays du Partenariat de Ouagadougou ont mis en œuvre cette initiative au cours des 2 premières phases à partir de 2018.

Le ministre n’a pas manqué de rappeler à l’occasion les progrès significatifs enregistrés suite à la mise en œuvre des deux premières phases de la phase pilote entre 2018 et 2020 pour la première et à partir de 2023 pour la seconde, grâce notamment à la coordination et au suivi de la mise en œuvre de l'initiative qui est assurée par un point focal pays appuyé par un Groupe Technique de Travail (GTT) avec l'appui technique et financier d'IntraHealth International. Selon le ministre, cette initiative INSPIRE a produit des résultats tangibles avec une augmentation de 18,3 % sur l'adoption de la Planification Familiale de Post-Partum, de 10,4 % pour la consultation post-natale effective, et de 16,1 % pour la consultation nourrisson effective. « Ces résultats très encourageants ont suscité l'intérêt et la nécessité de passage à grande échelle de la stratégie dans les pays », a estimé le Ministre de la Santé publique, pour qui c'est ainsi que le NIGER a élaboré son Plan de Passage à Grande Échelle (PAGE) de l'intégration des services de SMNI/Nutrition 2024-2027. « La mise en œuvre du PAGE national nécessite une mobilisation accrue des ressources et des partenaires pour une synergie d'action et une complémentarité. En effet, la mobilisation durable autour du passage à grande échelle de l'intégration est un réel défi et appelle à un engagement fort et au soutien de tous les acteurs et parties prenantes », a-t-il poursuivi avant de réaffirmer « toute la volonté des autorités de notre pays, en premier chef, Son Excellence le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l'État, à investir dans les secteurs sociaux et à soutenir toutes les initiatives de réduction de la mortalité et morbidité maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et jeunes ». En terminant son allocution, le médecin colonel-major HAKIMI n’a pas manqué de réitérer ses sincères remerciements à tous les Partenaires Techniques et Financiers qui accompagnent le gouvernement dans les interventions multiples en vue de l'amélioration des conditions de vie des populations nigériennes et la réalisation de la couverture santé universelle. Des remerciements particulièrement adressés à l'endroit de FP2030 et IntraHealth International pour leur accompagnement dans le processus qui a abouti à la tenue de cette table ronde.

Une Charte d’engagement pour améliorer la santé et sauver la vie des mères et des enfants

Après la cérémonie officielle de lancement, qui a été également marquée par la projection d’un film sur la mise en œuvre du modèle, les travaux de la table ronde se sont poursuivis par la signature, par les représentants des partenaires présents, de la « Charte d'engagement ». À travers les signatures apposées par leurs représentants à la table ronde, les partenaires techniques et financiers (PTFs) du secteur ont réaffirmé leurs engagements à accompagner davantage le gouvernement, à travers la mobilisation des ressources et une plus grande synergie d’actions des acteurs, pour accélérer la mise en œuvre de la stratégie de Passage à grande échelle de l'intégration des services de Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile et Nutrition (SRMNI-Nutrition 2024-2027). Des engagements qui permettront au gouvernement de poursuivre et de renforcer ses efforts, permettant ainsi de réaliser des progrès significatifs dans l’atteinte de l'objectif 3 de développement durable (ODD3) des Nations Unies, et surtout d’améliorer la santé ainsi que de sauver la vie des mères et des enfants.

Peu après cet instant solennel de signature de la « Charte d’Engagement », les travaux de la table ronde se sont poursuivis avec une session consacrée à l’état de mise en œuvre de l’intégration PFPP/SRMNI-Nutrition au Niger à travers les grandes lignes, les activités prioritaires, le budget ainsi que le niveau actuel d’engagement de l’État, des PTFs et la cartographie de leurs différentes interventions. Après des discussions sur la présentation de la Direction générale de la Santé de la Reproduction, les travaux ont été marqués par deux panels suivis d’échanges et de questions-réponses. Le premier panel a été consacré aux contributions et engagements des PTFs, notamment ceux des Agences du Système des Nations unies et des bailleurs bilatéraux et multilatéraux (PNUD, USAID, GFF/BM, OMS, UNICEF, UNFPA, FM, CdP), tandis que le second a porté sur le soutien et la synergie d’action dans la mise en œuvre du plan PAGE avec les PTFs et ONG partenaires (PATHFINDER, LAFIA IYALI, MSI, PSI, INTRAHEALTH, ASNIPED, SGON, KULAWA, SAVE THE CHILDREN).

Les travaux de la table ronde se sont clôturés sur une note de satisfaction au regard des décisions et des engagements qui ont été pris dans le cadre de cette initiative de mobilisation du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales et de ses partenaires pour la mise à grande échelle de l'initiative d'intégration en guichet unique des services de planification familiale, de santé maternelle, de l'enfant et des adolescents, ainsi que la nutrition. 

Abdoul Karim (actuniger.com)