BAC 2018 : les correcteurs, surveillants et secrétaires menacent de boycotter les examens
Réunis ce lundi 2 juillet en Assemblée générale suivie d’un sit-in au Service des examens du Baccalauréat, les correcteurs, surveillants et secrétaires des jurys se sont engagés à boycotter l’examen de cette année si d’ici demain mercredi 4 juillet, le gouvernement ne débloque pas l’intégralité du reliquat de leurs frais de l’édition 2017.
C’est après plusieurs mois d’attente et de requête auprès des autorités de tutelle notamment le ministère de l’Enseignement supérieur, que les concernés ont décidé de passer à la vitesse supérieure en posant cet ultimatum de 48H au gouvernement pour que les frais de séjour, surveillance et correction de l’examen de 2017 leur soient intégralement versés.
Selon un des délégués des frondeurs, c’est au total une enveloppe de 408 millions FCFA qui reste à débloquer mais malheureusement, le gouvernement n’a pu mettre sur la table que 200 millions FCFA. L’université ayant déjà fait part au ministère qu’elle n’est pas en état de pouvoir compléter le reste, il va falloir trouver le gap.
A une semaine du début des épreuves et alors que tout est presque prêt au niveau du service des examens du bac ainsi que des candidats, le doute plane donc sur le BAC 2018. Fort heureusement, les négociations se poursuivent encore entre les trois parties et l’espoir est donc permis de voir la situation se décanter d’ici-là. Même s’il est fort improbable que ces menaces de boycott puissent empêcher la tenue des examens, il va sans dire que sans une solution consensuelle et surtout urgente, c’est l’image du baccalauréat nigérien et partant du système éducatif national qui risque encore de prendre un sérieux coup. Ce qui impose au gouvernement de prendre ces menaces au sérieux et de s’engager résolument vers la résolution de cette crise.
Ikali (Actuniger.com)
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