Non-paiement des bourses : le comité exécutif de l’UESNF lance un ultimatum au gouvernement
-Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine portant reconnaissance juridique de l’USN.
-Vu l’article n°34 de la constitution de la république du Niger reconnaissant et garantissant le droit syndical.
-Vu l’article n°14 de l’USN reconnaissant la qualité des sections extérieures.
-Vu la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association de la république Française.
Le comité exécutif de l’UESNF dénonce et condamne l’attitude du pouvoir sur la privation des allocations de bourses dont les étudiants Nigériens sont victimes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Pourtant, nous avons eu une audience avec l’ambassadeur du Niger en France SEM ADO qui nous a promis que la situation serait régularisée depuis le 15 mai 2017.
En effet, depuis le début de l’année comment peut-on concevoir que les étudiants boursiers en France n’aient touché qu’une seule allocation de bourse ?
Nous lançons un appel au chef de l’Etat Issoufou Mahamadou à se ressaisir car l’éducation est en danger au Niger !
Nous profitons de l’occasion pour dénoncer la fausse promesse du président aux meilleurs bacheliers du Niger qu’il a abandonné sans état d’âme en France et dans certains pays, le Président a promis une prise en charge totale des pupilles de la nation hélas ce n’était qu’une illusion.
Aujourd’hui ces étudiants sont désespérés sans aucun revenu décent pour subvenir à leur besoin.
Monsieur le Président, n’oubliez pas que vous devez tout au Niger car sans l’aide de votre professeur vous serez certainement aujourd’hui dans une situation peu honorable alors je vous demande de vous réveiller afin de limiter les dégâts collatéraux de cette crise que traverse l’école Nigérienne car comme le dit votre président du parti et ministre de l’intérieur Mr Bazoum Mohamed « notre école est très mal en point, elle est extrêmement malade » !
Ainsi, le comité exécutif de l’UESNF (union des étudiants et stagiaires Nigériens en France) lance un ultimatum jusqu’au 27 juillet 2017 afin de montrer notre disponibilité au dialogue faute de quoi nous descendrons à l’ambassade du Niger en France pour revendiquer nos justes et légitimes revendications.
Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale sur la dégradation vertigineuse des conditions de vie des boursiers Nigériens et nous lançons un appel aux autorités pour plus d’investissement dans ce secteur car nul développement n’est possible sans éducation !
YAYE HAROUNA Abdoul Latif
Président de l’UESNF
Elu au conseil d’administration de l’université Claude Bernard Lyon 1
Ampliations :
-PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE DU NIGER
-AMBASSADE DU NIGER EN FRANCE
-MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
-CD/USN
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