La Coordination CAUSE –Niger et le SYNACEB expriment leur mécontentement face à la légèreté avec laquelle le Gouvernement traite leurs revendications
Un rebondissement de la crise scolaire est à craindre
Ce vendredi 6 janvier 2016, la Coordination de CAUSE- Niger et le SYNACEB ont rendu publique une déclaration de presse relativement au protocole d’accord que ces structures du secteur de l’éducation ont signé avec le Gouvernement en Décembre dernier.
Trois points saillants ont constitué l’ossature de cette déclaration qui intervient près d’une semaine après la date de 31 décembre 2016 prévue par le protocole pour le respect de tous les engagements pris par le Gouvernement. Il s’agit du paiement de tous les arriérés de pécule à terme échu, de la disposition d’une grille spéciale et du recrutement des enseignants contractuels à la Fonction Publique.
Au premier point, la Coordination a constaté la poursuite de l’apurement des arriérés de pécules sur toute l’étendue du territoire national en dépit de quelques difficultés relevées au niveau de certaines institutions bancaires et de micro finances qui disent n’avoir pas reçu des fonds de la part du Gouvernement. Au second point, CAUSE Niger et SYNACEB attendent encore du ministère de l’Economie et des finances l’impact de la grille spéciale .Au troisième et dernier point, il a été relevé que certains enseignants nouvellement recrutés au titre du MES sont sans pécules ni salaires.
Ces trois points en souffrance ont conduit CAUSE-Niger et SYNACEB à demander au Gouvernement, entre autres, de respecter le protocole d’accord de décembre 2016, le règlement définitif de la question « des enseignants victimes de la HALCIA », l’amorce du processus d’octroi des matricules aux enseignants du MEP/A/PLN/EC des promotions 2012-2013 et 2014.
CAUSE-Niger et SYNACEB ont enfin rassuré leurs camarades quant à leur détermination face au Gouvernement à respecter les engagements qu’il a librement pris. Pendant ce temps, à Maradi, les cours ont repris dans la région, apprend-t-on, dans tous les établissements publics. Mais à l’allure où vont les choses, un rebondissement de la crise scolaire est à craindre au Niger.
Actuniger
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