Cour de justice de la Cédéao: l'ancien président Ousmane a perdu son procès contre l'Etat du Niger
L'ancien président Mahamane Ousmane, candidat malheureux au second tour de la dernière présidentielle de 2021 a perdu le procès qu'il a intenté contre l'Etat du Niger à la Cour de justice de la Cédéao. C'est ce qui ressort du verdict rendu ce 31 mai 2022 à Abuja où siège la Cour. Le président du RDR Tchandji avait intenté un procès contre l'Etat du Niger, estimant que ses droits avaient été violés lors du second tour de l'élection présidentielle qui l'avait opposé à l'actuel chef de l'Etat Mohamed Bazoum. Mais au regard du délibéré, les sages de la Cour communautaire n'ont pas été convaincus par "les preuves irréfutables" que son conseil avait annoncé soumettre dans le dossier puisqu'il a été débouté.
C'était un délibéré très attendu même si au sein même des partis de l'opposition qui ont soutenus le candidat du RDR Tchanji, certains ne se faisaient guère d'illusions sur l'issue de ce procès intenté par l'ancien chef de l'Etat (1993-96) contre l'Etat du Niger. Le contentieux portait sur la violation de ses droits que le candidat malheureux au second tour de la dernière élection présidentielle de début 2021 et son avocat, Me Lirwana Abdourahmane, avaient lors de plusieurs conférences de presse tout au long de la procédure qui a duré presque un an, laissé entendre que la Cour pouvait, au regard "des preuves irréfutables" introduites dans le dossier, revoir les résultats de l'élection. Ce qui bien évidemment n'était pas dans les attributions de la Cour de justice communautaire bien que cela a donné un certain espoir aux moins avertis des soutiens de l'ancien président Ousmane qui se sont accrochés à ce que plusieurs observateurs politiques ainsi que des juristes avaient qualifier "d'illusions".
Aujourd'hui que le premier président démocratiquement élu du Niger a été débouté par la Cour de justice, c'est la page du contentieux électoral des dernières élections qui vient de se tourner. Il est certes à parier que la frange radicale de l'opposition politique va continuer à contester la légitimité du Président Bazoum, mais la messe semble bien dite pour le candidat du RDR Tchenji qui doit se rendre à l'évidence qu'il ne retrouvera pas de sitôt le fauteuil qu'il a perdu lors du coup d'état du 27 janvier 1996.
Il reste tout de même qu'il a encore un rôle à jouer dans le jeu politique nigérien où il a beaucoup à léguer à la nouvelle génération qui est en train de prendre le relai notamment au sein de l'opposition actuelle et de son parti, le RDR Tchanji, où il serait plus avisé de commencer à préparer la relève avant une retraite politique bien méritée. C'est aussi la démocratie et le critère d'un homme d'Etat qui quoi que l'on dise, a servi son pays!
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Commentaires
Le contraire du SIDA C'EST DAOH....aurait d
Au Niger y'a des avocat mais il a pr
C'est
M
Ensemble pour la construction du pays. C'est