66 milliards de francs CFA de la banque mondiale au profit du secteur rural et des jeunes
Trois accords de financement pour un montant de quelque 120 millions de dollars US, soit près de 66 milliards de francs CFA destinés au secteur rural et aux jeunes ont été signés jeudi 28 juin au Ministère de Plan à Niamey entre la Banque Mondiale et le Gouvernement nigérien, rapporte l’ANP.
Le Représentant Résident sortant de la Banque Mondiale à Niamey, M. Siaka Bakayoko et plusieurs membres du Gouvernement nigérien ont, paraphé les documents d’accord.
Ils portent sur le financement du Projet Régional d’Amélioration des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE III) pour 22 milliards F CFA ( la moitié en don et l’autre partie sous forme de prêt) ; du Projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive (PEJIP) à travers un don de 30 millions de dollars (16,5 milliards F CFA) et un don additionnel de 50 millions de dollars (27,5 milliards F CFA) et du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC).
Le projet REDISSE vise l’élaboration d’interventions coordonnées en matière de prévention et de traitement des maladies à dimensions transfrontalières dans le cadre de la Stratégie d’aide à l’intégration régionale, financé à hauteur de 120 millions.
Il couvre le Bénin, la Mauritanie, le Mali et le Niger,
Quant au PEJIP, il a pour objectif d’accroitre les activités génératrices de revenu des jeunes nigériens en ciblant 40.000 jeunes âgés de 15 à 25 ans dans certaines zones rurales et péri-urbaines des huit (8) régions du Niger.
Le projet prévoit d’offrir un ensemble intégré de services conçus pour stimuler la productivité et encourager la diversification des activités en levant les principaux obstacles auxquels se trouve confrontée la jeunesse nigérienne.
Concernant le financement additionnel accordé au PRODEC, il permettra à ce projet de poursuivre ses objectifs d’amélioration de l’efficacité et de la pertinence de la formation professionnelle et technique, mais aussi de développement des compétences à court et moyen termes, en plus de la promotion des programmes d’apprentissage dans les secteurs agro-pastoraux.
Ce financement mettra également un accent particulier sur la formation des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, les deux pivots de l’économie nigérienne.Quelque 32.000 jeunes filles et garçons seront ainsi formés par le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), a-t-on annoncé.
Avec ces accords, « la Banque Mondiale marque effectivement son attachement à la réalisation des priorités sectorielles du Gouvernement dans les domaines de la santé, du développement des compétences et de création d’emplois en milieu rural, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et l’élimination du spectre de la famine », a déclaré à l’occasion la Ministre du Plan, Mme Kané Aïchatou Boulama.
Elle a dit que « toutes ces actions participent de la transformation du monde rural en se focalisant sur la jeunesse qui constitue le fer de lance de toute Nation ».
Pour sa part M. Siaka Bakayoko, Représentant Résident de la Banque Mondiale en fin de mission au Niger, il s’est réjoui de la bonne collaboration avec le Gouvernement du Niger qui a permis d’obtenir « des bons résultats dans la mise en œuvre des projets ».
Il a réaffirmé ‘’la disponibilité constante de la Banque Mondiale » à accompagner le Niger dans la mise en œuvre de son programme.
Le porte feuille 2018 de la BM au Niger compte 23 opérations dont 15 projets nationaux, 7 projets régionaux et une aide budgétaire pour une enveloppe cumulée de plus 1,6 milliard de dollar américain, rappelle– t-on.
ANP
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