Présidentielle 2016 : l’opposition s'oppose à la signature d'«un code de bonne conduite»
Au Niger, les opposants demandent la libération de leurs militants en détention arbitraire et refusent de signer le code de bonne conduite.
Ils seraient une dizaine dont Hama Amadou, ancien président de l'assemblée nationale et candidat à la présidentielle, a être écroués.
"Il ne s'agit pas de signer le code. Comment voulez-vous allez en course avec des candidats et d'autres emprisonnés", déclare M. Moussa Harouna, directeur de campagne du MNSD.
Les membres de l'opposition ont donc refusé de parapher le "Code de bonne conduite" proposé par le National democratic institute, dans la perspective du scrutin présidentiel du 21 février.
Ce code vise à éviter toute forme de violence et autres actions susceptibles de compromettre le bon déroulement du processus électoral.
Le texte vise à favoriser des élections "apaisées" en encourageant les partis "à éviter toutes formes de violence" pendant le processus électoral.
Le code a été signé mercredi au siège du gouvernement par les partis de la majorité au pouvoir et les non-affiliés, sous l'égide du National democratic institute, (NDI), une ONG américaine, d'après la télévision d'Etat du Niger.
Lors des élections générales de 2011, tous les partis avaient signé ce type de Code. "Nous ne pouvons pas signer ce code alors que nos camarades sont en prison, si on les libère aujourd'hui, nous sommes prêts à le signer", a expliqué jeudi le porte-parole de l'opposition, Ousseïni Salatou, sur des radios et télévisions locales.
Avec BBC
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