Dans le collimateur d’Issoufou... : Cisse?, le nouvel homme a? abattre
Depuis sa courageuse décision de ne pas laisser son parti mourir des soins de son envahisseur d’allié, le PNDS-Tarayya, Amadou Boubacar Cissé est la cible de la foudre guriste. Après son limogeage de l’influent ministère du Plan, dissout avec lui, l’homme et son parti l’UDR-Tabatt ne semblent avoir aucun répit.
Les cadres du parti restés fidèles au président Cissé sont rayés des postes de responsabilité qu’ils occupaient dans l’administration publique. Son fils est expulsé de la Société des mines du Liptako (SML) dont il était directeur général. Aujourd’hui, c’est une inspection d’Etat qui est lancée dans les trousses de Cissé lui-même au niveau de son défunt ministère.
Tout porte à croire que Guri system est bien décidé à trouver des poux sur le crâne chauve du président de l’UDR-Tabatt. Déjà la presse proche du pouvoir ne lui fait aucun cadeau, lui prédisant de sales moments dans un proche avenir. Ce qui laisse penser qu’elle prépare l’opinion publique aux décisions que le régime du président Issoufou s’apprête à prendre contre celui qui était, il y a quelques semaines seulement, une des personnalités les plus influentes du régime. Probablement que des poursuites seront engagées à son encontre et il pourra se retrouver en prison, peut-être. Mais les militants de l’UDR-Tabatt se disent fier de lui quoi qu’il arrive.
Même le régime du président Issoufou arrivait à trouver des éléments objectifs permettant de mettre Cissé au frais, ce ne serait pas pour ces raisons-là qu’il est inquiété. Il paie juste le prix de sa dignité et de son engagement politique. L’homme a refusé d’être un suiviste, un béni oui oui au service du président de la République.
ABC a refusé de continuer sa vie politique sous l’ombre d’un homme dont le souci premier n’est même pas le Niger. Contrairement à certains de ses camarades de la mouvance présidentielle, Cissé et son parti ont décidé de participer à « toutes les élections de 2016 », y compris les présidentielles.
Normale dont que le président Issoufou qui veut être le seul jockey de la majorité présidentielle à monter le cheval de la compétition électorale de 2016. Le parti de Cissé a dit non, il a toujours présenté de candidat et 2016 ne fera pas exception. Voilà toute la raison des misères qui s’abattent sur l’UDR-Tabatt.
ADAM
Le Monde d'Aujourd'hui
Commentaires
Niger c est pas le cas ,chaque fois on se
Met du c