Retrait des pays de l’AES de la Cédéao : après le Mali, le Burkina réaffirme sa décision « irréversible » de quitter sans délai l’organisation
Dans un communiqué publié ce mercredi 07 février, le gouvernement de transition burkinabé a rejeté le délai courant jusqu’au 29 janvier 2025, soit un an après l’annonce de la décision, avancé par la Commission de la CEDEAO pour que le retrait du pays soit effectif conformément aux textes de l’organisation communautaire ouest-africaine. Selon le document adressé à la Commission par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, ce délai annoncé par la CEDEAO ne tient pas car l’organisation a elle-même violé ses propres textes en imposant des sanctions non prévues contre ses membres. Dès lors, le Burkina déclare que sa décision de « quitter sans délai » la CEDEAO est « irréversible », tout comme l’avaient fait savoir le Niger et le Mali.
Cette mise au point des autorités burkinabés fait suite à la décision annoncée le 28 janvier dernier par les pays de l’Alliance des Etas du Sahel (AES) de se retirer de l’organisation d’intégration ouest-africaine avec effet immédiat. Une décision conjointement prise avec les autres pays membres de la nouvelle organisation sahélienne, le Niger et le Burkina Faso et dès le 29 janvier 2024, le Burkina Faso en a officiellement adressée la notification formelle à la Commission de la Cédéao d’autant que le 31 janvier suivant, cette dernière avait indiqué n’avoir reçu la notification et a décidé, conformément à ses textes, de la sortie officielle du Burkina Faso, le 29 janvier 2024, si le pays ne retire pas sa notification avant cette date.
Ce mercredi 07 février 2024, les autorités burkinabés ont à nouveau adressé une correspondance à la CEDEAO pour réaffirmer la volonté de sortir de l'organisation sans délai.
Selon le communiqué publié à cet effet par le ministère burkinabé des Affaires étrangères, le respect des textes avancé par la CEDEAO pour justifier le report de la sortie d'une année ne tient pas car l'organisation a elle-même violé ses propres textes à plusieurs reprises. « En prenant des sanctions en dehors de celles prévues par ses propres textes, avec une intention manifeste de détruire les économies des pays en transition alors même que sa vocation première est de promouvoir l'intégration économique, et en instituant des mesures de confinement économiques et financières contre ses propres membres, la CEDEAO s'est inscrite dans le déni de son Traité révisé; foulant ainsi au pied les valeurs et principes sacro-saints qui fondent », lit-on dans la note de la diplomatie burkinabè.
La veille, mardi 06 janvier, le gouvernement du Mali s’est aussi plié au même exercice en annonçant qu’il n’est plus lié ou soumis à quelconque disposition du Traité de la Cédéao et de ses annexes ou textes additionnels, et donc d’aucun délai.
La semaine dernière, c’est le Niger qui le premier a répondu de la même manière à la Commission de la Cédéao dans un communiqué dans lequel les autorités de transition ont également « passer le savon » aux autorités nigérianes, le pays qui assure la présidence actuelle de la Conférence des chefs d’Etat de l’organisation panafricaine.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Et qu'y a t il d'antipratiotique en regardant ce match désigné , la Côte d'Ivoire ou le Nigeria ne sont ils pas dans l'Afrique ?
Les Africains et Africaines n'ont pas de problème entre eux mais condamnent la politique d'assujettissement de certains de leurs valets de chefs qui refusent de s'affranchir préférant d'être les Negres de maison ,....
Regardes donc ce match ou bien as tu un problème personnel avec ces joueurs ?