Burkina : une trentaine de morts dans deux attaques terroristes à Linguekoro et Falangoutou
Douze (12) personnes dont dix (10) gendarmes ont été tuées dans une attaque par des individus armés le lundi 30 janvier 2023 à Falangoutou (Région du Sahel) alors que dans la même journée, les corps sans vie de quinze (15) autres personnes ont été retrouvés dans le village de Linguekoro (Région des Cascades). Selon le communiqué des autorités, dans cette dernière attaque, le drame est survenu suite à l'attaque dimanche dernier, de 2 minicars par des hommes armés qui ont enlevés les passagers avant de les exécuter.
Dans un premier communiqué sur ces attaques de présumés groupes armés terroristes (GAT), le gouverneur de la région des Cascades a indiqué que dans la journée du 30 janvier 2023 aux environs de 12 heures, quinze (15) corps sans vie ont été retrouvés dans le village de Linguekoro, province de la Comoé. Des circonstances de ce drame, précise la même source, il ressort que dans la soirée du dimanche 29 janvier 2023, deux (02) mini cars couramment appelés « DINA » en provenance de Banfora ont été interceptés dans le village de Linguekoro par des hommes armés. "Les passagers composés de huit (08) femmes et de seize (16) hommes ont été débarqués desdits mini cars. Les huit (08) femmes plus un (01) homme ont été libérés et enjoints de rejoindre Mangodara à pied. Les deux (02) mini cars ont été par la suite incendiés et les autres passagers enlevés", a informé le Gouverneur avant de préciser que ce lundi 30 janvier 2023, "les corps des victimes présentant des impacts de balles ont été retrouvés dans les encablures du village de Linguekoro où elles ont été enlevées".
10 gendarmes tombés dans une attaque à Falangoutou
Dans un autre communiqué publié le même jour, l'Armée a annoncé que les unités combattantes stationnées dans la localité de Falangoutou, dans la Province du Séno (Région du Sahel) ont fait face dans l'après-midi du lundi 30 janvier 2023 à une attaque terroriste. "Défaits il y a quelques semaines par les forces engagées dans la reconquête du territoire national, les éléments résiduels des groupes armés qui agissaient jadis dans la zone, ont entrepris de s’en prendre aveuglément aux populations", indique le communiqué qui ajoute que "les gendarmes et les Volontaires de la paix (VDP), qui ont fait preuve d’anticipation pour empêcher le massacre des populations, ont vaillamment riposté à l’attaque".
"Malheureusement ils en ont payé le prix fort", déplore le communiqué de l'Armée qui fait cas d'un bilan provisoire de 12 combattants tombés dont 2 VDP. Un civil a également perdu la vie et au moins 05 gendarmes ont été blessés et une dizaine d’autres toujours recherchés. Selon l'Armée, une quinzaine d'assaillants ont été neutralisés et des opérations de ratissage sont en cours dans la zone où du renfort a été dépêché.
Dans le communiqué, le chef d'État-major général des armées, le colonel-major David Kabré, a salué la mémoire des victimes tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.
Il a saisi l'occasion pour inviter les populations "à ne pas se laisser décourager par un ennemi aux abois et à se mobiliser derrière les FDS et les VDP pour la reconquête du territoire".
Ces deux attaques illustrent la persistance de la dégradation de la situation sécuritaire au Burkina. En dépit des deux coups d'état militaires de janvier et septembre 2022, les Forces de défense et de sécurité (FDS) peinent encore à contenir l'expansion des Groupes armés terroristes (GAT) dont les attaques, depuis 2015, ont fait des milliers de morts civils et militaires ainsi que des centaines de milliers de déplacés.
Au pouvoir depuis fin septembre dernier, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé plusieurs opérations de "reconquête du territoire national" avec une nouvelle réorganisation de la stratégie de l'armée pour la reprise les zones actuellement sous le contrôle des GAT. Malgré quelques succès comme à Solenzo ou à Falangoutou, les groupes armés terroristes semblent encore disposer d'une véritable capacité de nuire comme en atteste la succession des attaques meurtrières de ces dernières semaines.
A.Y. Barma (actuniger.com)
Commentaires
Le capitaine Ibrahim Traoré et les FDS ainsi que les VDP vont avoir à faire face à des exactions de plus en plus nombreuses de groupuscules terroristes qui font OBJECTIVEMENT, le jeu et le bonheur des ennemis du Burkina Faso et de ses dirigeants actuels.
Et ceux-ci sont légion. Du Chameau ivoirien, grand ordonnateur de la Françafrique, au pire gouvernement de la Vème république française, avec à sa tête, le plus taré de tous les présidents de ce pays- naguère phare de l'Humanité- en passant par la minable CEDEAO et le clown médiatique qui lui fait office d'actuel président, j'ai nommé Embalo l'emballé, on se bouscule au portillon de l'Ignobilité.
Cependant, RIEN ni PERSONNE n'arrêtera la marche inexorable des Burkinabè, des Maliens, des Nigériens, etc. vers l'Indépendance véritable et la sécurisaté des populations locales dans toute la sous-région.
L'Afrique libre ou la mort, la victoire sera nécessairement au rendez-vous de l'Histoire.
Et quand TOTO A DIT partage, es tu obligé d'aller à la ligne?
Le gouvernement de la Transition a signé, mercredi 25 janvier 2023, les arrêtés fixant les avantages financiers accordés à chaque supplétif civil de l’armée.Les burkinabé qui se sont engagés aux côtés de l’armée dans la guerre contre les groupes jihadistes seront bien rémunérés. Chaque volontaire pour la défense de la patrie (VDP) bénéficiera d’une prime mensuelle d’opération de 60 000 FCFA pendant la durée de son contrat qui est de 12 mois, renouvelable, selon un arrêté signé par les ministres des Finances, Aboubacar Nacanabo et de la Défense, le Colonel-major Kassoum Coulibaly.
Les auxiliaires de l’armée recevront également une prime d’opération, une prime journalière d’alimentation, une prise en charge de soins de santé, des allocations financières d’invalidité permanente, des frais d’inhumation, une assistance financière aux ayants-droit, et un appui au fonctionnement du groupe communal des VDP.
A suivre
Aussi, de la formation à la fin du contrat d’un an, une allocation de soins de santé, estimée à 2 000 FCFA, est accordée mensuellement, à chaque VDP par mois. En cas d’incapacité liée à une blessure sur le front, le VDP perçoit 30 000 FCFA par mois, pendant 5 ans non renouvelable.
En cas de décès, l’Etat octroie à la famille du défunt, des frais d’inhumation à hauteur de 100 000 FCFA. « Les ayants-droit du Volontaire décédé dans l’exercice de sa mission, bénéficient d’une assistance financière d’un montant de 1 000 000 de FCFA en un seul et unique versement », a précisé l’arrêté conjoint.
Le gouvernement a aussi décidé de prendre en charge les VDP communaux. Chaque groupe de 150 combattants perçoit 200 000 FCFA par mois, contre 300 000 FCFA pour le groupe ayant plus de 150 supplétifs.
Le Capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir en septembre dernier, repose sa stratégie de lutte contre le terrorisme sur les Volontaires pour la défense de la patrie. Il en a fait recruter plus de 50 000 en novembre 2022
Un Fonds de soutien patriotique d’un montant de près de 100 milliards FCFA a été mis en place pour financer les VDP et leurs équipements. Plus de 370 millions FCFA ont été récoltés, à cet effet, à la date du 25 janvier 2023
Théâtre de deux coups d’État en huit mois, le pays est occupé à plus de 40% par les groupes armés djihadistes dont les exactions ont coûté la vie à plusieurs milliers de personnes et entraîné le déplacement de près deux millions civils dont des enfants et des femmes.
Très curieux quand Rock leurs disait c'est un combat de longue haleine, ils ont dit c'est faut il est incapable c'est tout, maintenant que les deux auteurs successif de coup d'État son face à la réalité toute nue ils disent c'est un combat de longue haleine curieux vraiment