Télécoms : après Orange, les locaux d’Airtel Niger fermés par le fisc pour non-paiement d’impôts
Les locaux d’Airtel Niger, notamment le siège sis au quartier Talladjié route de l’aéroport, ont été mis sous scellés par les agents des impôts ce vendredi 7 décembre. C’est aux environs de 13H00, alors que les agents étaient pour la plupart en train de quitter le service, que les agents du fisc ont débarqué pour fermer par la suite, aux environs de 15H00, les locaux de l’opérateur.
Une semaine après Orange Niger, c’est donc au tour donc d’Airtel Niger de connaitre le même sort que son concurrent, et pour les mêmes raisons : « non-paiement des impôts ». Depuis quelque temps, les opérateurs télécoms du pays sont dans le collimateur de la Direction générale des impôts (DGI), qui leur a infligés des redressements fiscaux sur la période de 2014 à 2018. Airtel Niger, premier opérateur du marché, a été sommé de s’acquitter d’un montant de 77 milliards de FCFA contre 24 milliards pour le second opérateur, Orange Niger, 19 milliards pour l’opérateur public Niger Télécoms, et 4 milliards pour Moov Niger, la filiale de Maroc Télécom. Selon nos informations, Moov Niger s’est déjà acquitté d’une partie de la somme, ce qui n’est pas le cas pour Orange et Airtel qui contestent le redressement.
Avec cette fermeture en série, les opérateurs Orange et Airtel ont donc visiblement choisi le bras de fer avec la DGI pour la résolution de leurs contentieux fiscaux. La direction d’Airtel Niger a d’ailleurs pris les devants en préparant ses agents à cette éventualité, depuis l’expiration du délai qui leur a été imparti, pour s’acquitter de leurs devoirs. De sources proches de la direction d’Airtel Niger, l’entreprise aurait même tenté de négocier le versement d’un acompte de 5 milliards en attendant la fin du contentieux, mais la DGI aurait opposé une fin de non-recevoir, exigeant les 15% de la somme, comme il est stipulé dans les nouvelles dispositions fiscales.
Au sein de l’opinion, le débat continue de faire rage sur l’opportunité de ces mesures radicales. Si pour beaucoup, ces entreprises doivent se conformer à la loi, certains et notamment leurs agents, contestent le redressement ainsi que la voie suivie par la DGI pour rentrer dans ses droits. D’autant que chaque contribuable a le droit de contester le montant de ses impositions selon une procédure bien établie. Cependant, entre temps, les procédures ont changé notamment dans la loi des finances rectificatives adoptée il y a quelques mois, et les opérateurs télécoms sont en train d’en faire les frais.
Ikali (Actuniger.com)
Commentaires
Tu es un malade toi !
Qu'ils ferment et quittent le Niger point barre.
Ils nous ont beaucoup volés. Ce sont des vrais escrocs.
il serait quand même judicieux, de se poser les bonnes questions.
Pourquoi maintenant ?
Pourquoi ordonner uniquement la fermeture des entreprises privées ? (Orange, Airtel,...)
Cette histoire n'est que de la poudre aux yeux..
tu es le plus grand voleur mon frère.
as tu des preuves ? faut pas affirmer des choses sans preuves.
A moins que tu sois un mouton, bête et sans cervelle
Merci mon, ami.
Citation en provenance du commentaire précédent de Le citoyen :
Moi oui..la premiere fois 3 000 ensuite 2 000 et c pc pas du tout 1 blague
Wait and see
actu niger, informe toi d'abord avant de dire que c'est un non paiement d'impot. de toute façon, l'etat doit negocier, sinon ,là ,elle est en position de faiblesse.
Mais avant tout, si cette règle doit être appliquée alors qu'elle soit appliquée à toutes les entreprises y compris étatiques...
Quelle est la situation de la Nigelec, la SNEN,...etc.
Soyons sérieux..
Cette situation n'est profitable à personne.
Commençons par la diminution des dépenses publiques.
c'est pourquoi cette histoire n'est que de la poudre aux yeux...
quel rôle .
c'est 15 % sont justifiés ?
arrêtons un peu c'est de la dictature...
Vivement qu'on stoppe ce genre de conneries.
sinon il faut appliquer le même principe aux entreprises étatiques.