Présidentielle au Bénin: vers un second tour Lionel Zinsou-Patrice Talon
Mardi 8 mars à 4 h du matin, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a délivré les « grandes tendances » du premier tour de l'élection présidentielle au Bénin, selon l'expression employée par son président. Le chef du gouvernement sortant Lionel Zinsou serait en tête. Il devrait affronter l'homme d'affaires Patrice Talon. On attend désormais les résultats de la Cour constitutionnelle.
Le Premier ministre devant deux hommes d’affaires, c’est ce qui ressort des « grandes tendances » de la Céna : Lionel Zinsou est crédité de28,44 %, devant Patrice Talon (24,80 %) et Sébastien Ajavon (23,03 %). La Commission électorale a donné des chiffres très précis, car ils sont assez serrés pour le trio de tête.
Quatrième avec 8,79 % des voix : Abdoulaye Bio Tchané, ancien patron Afrique du Fonds monétaire international (FMI), qui avait fini troisième en 2011. Enfin, l’ancien Premier ministre Pascal Irénée Koupaki apparaît dernier parmi les cinq favoris, avec 5,85 %.
Derrière, les meilleurs scores sont à l’actif de deux généraux à la retraite : Robert Gbian et Fernand Amoussou, qui obtiennent moins de 2 % des suffrages. Tous les autres candidats, 26 sur 33 au total, oscillent entre 0,04 % et 1 %.
La participation est de 64 %, un taux habituel pour une présidentielle au Bénin. La Céna a précisé qu’il s’agissait des grandes tendances après compilation des résultats des 546 arrondissements. Il manque ceux des Béninois de l’extérieur.
La Commission électorale a aussi indiqué que ces tendances sont basées sur la transmission par téléphone des résultats, un système informatisé et sécurisé mis en place pour ce scrutin, en attendant le contrôle, avec les procès verbaux qui ont été acheminés par la route à la Céna.
La Commission électorale nationale autonome a tenu sa promesse de communiquer les grandes tendances au plus tard 72 heures après le scrutin. C’est une première dans l’histoire de cette institution, qui existe depuis 20 ans. « Je crois que nous avons tenu notre pari », commente Emmanuel Tiando, président de la Céna.
« Je voudrais, à l'issue de la publication de ces grandes tendances, en appeler à l'esprit patriotique de tous les candidats, de leurs militants, afin que, de part leur comportement, la paix règne dans notre pays, ajoute-t-il. Je voudrais demander aux uns et aux autres de garder tout le calme nécessaire, en attendant les résultats provisoires et définitifs, qui seront donnés par la Cour constitutionnelle. »
RFI
Commentaires
Est ce que d'abord la démocratie est islamique avant de juger si les gens sont musulmans sur la base de la démocratie?
L'islam a développé son propre système de désignation des dirigeants:
Premièrement, le serment d’allégeance des savants en religion et en politique.Le serment d’allégeance doit être pris des savant réputés pieux et intègres connaissant les questions politiques et non de tout un chacun.Les dirigeants, les savants, les leaders d’opinion, les chefs de la Communauté suffisent . Si les dirigeants prêtent serment d’allégeance, cela entraîne le serment d’allégeance de tous les musulmans, car les musulmans sont un seul corps, une seule Communauté, garant les uns des autres, unis avec leurs semblables. Quant à ce que pensent certains disant que le serment d’allégeance doit être pris de tout un chacun, cela est contraire à la voie de Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ’ah, et cela est faux, car il n’appartient pas à tout le monde de s’en préoccuper, cela ne concerne que les dirigeants, ils représentent la Communauté sur ce sujet. Ce point a été réalisé avec Abu Bakr.
Deuxièmement : le commandement par désignation. C’est-à-dire que si le chef de l'état ou le roi désigne son successeur, le pouvoir lui revient par désignation de son prédécesseur, à la manière de la désignation de ‘Umar par Abû Bakr. Lorsque la mort vint à Abû Bakr, il désigna ‘Umar Ibn Al-Khattâb qui est le meilleur des Compagnons après Abû Bakr, l’allégeance lui fut donc obligatoire par cette désignation.
Il est clair que la tradition des compagnons du prophète fait partie de la sounna du prophète dit le prophète «accrochez-vous donc à ma Sunna et à la sunna des califes biens-guidés après moi, mordez-la de toute vos dents »(Rapporté par Abou Daoud 7/46 et Tirmidhi 2676) ce hadith est déclaré authentique.
Ce n'est pas parce que les occidentaux ayant colonisé le monde musulman et l'islam ignoré sur beaucoup d'aspectspar ses fils que la démocratie devient la règle au point de féliciter les chrétiens et blâmer les musulmans par ce qu'ils n'appliquent pas bien la démocratie.
Qu'Allah nous accorde le succès.
Je m'excuse d'être trop long.
Ils respectent leur sermon et leur bible. A quoi leur sert leur respect de leur bible alors ils l'ont sciemment altérés. D'abord le coran ne parle jamais d’un livre qui s’appelle bible car Dieu n’a jamais fait descendre un livre nommé la bible, Dieu a fait descendre l’évangile sur Jésus, les psaumes sur David, la torah sur mois. Ou est leur respect des engagements et de leur bible?
Cordialement
Votre démocratie n' est pas Islamique mais il existe bien une démocratie en islam.Et si je dis je doute de leur religion d' abord ces gens à 90% se dit musulman mais n'ont pas honte de mentir.
Malheureusement c'est l’idée qui a été véhiculée dans le monde musulman pour faire accepter aux gens la démocratie. C'est très fallacieux pour tout celui qui a des connaissances approfondies du coran, de la Sounna et l'histoire du monde islamique. Les gens qui prétendent qu'il y a une démocratie islamique l'ont comparée avec la consultation(shura en arabe) prônée par le coran mais la différence c'est comme la nuit et le jour. Dans le mail qui suit vous trouverez incha Allah la différence entre les deux.
Qu'Allah nous accorde le succès.
suite
Voici quelques unes des différences entre la démocratie et ac-churâ (la consultation) :
1- C’est Allah qui a légiféré la churâ (la consultation) alors que la démocratie est un système légiféré par les mécréants.
2- La churâ fait partie de la religion, contrairement à la démocratie. La churâ est apparue avec l’Islam, alors que la démocratie n’est apparue que beaucoup plus tard. Est ce qu’on dit du prophète et des Compagnons qu’ils étaient des démocrates ?
3- Dans la churâ, les gens qui donnent leur avis sont les responsables parmi les savants et les gens de science, dotés de compétences et de connaissances. Ce sont ceux qui ont des aptitudes à juger les affaires qui leur sont présentées, en se conformant à la législation islamique. Alors que dans la démocratie, les gens donnant leur avis sont l’ensemble du peuple, comprenant des ignorants, des faibles d’esprit, des pervers et autres …
4- Les gens de la churâ ne rendent pas licite ce qu’Allah a rendu illicite. Et ils ne rendent pas illicite ce qu’Allah a rendu licite. Ainsi qu’ils ne s’opposent pas à la vérité ni ne secourent ce qui est vain. Ils se concertent sur certains points leur causant problème et ne viennent pas avec ce qui s’oppose pas aux jugements d’Allah. Au contraire de la démocratie.
5- On ne pratique la churâ (la consultation) que rarement. Toute affaire où apparaît le jugement d’Allah et de Son prophète ne nécessite pas de consultation. La démocratie elle est permanente et s’oppose aux lois d’Allah. Allah dit :
( Est-ce donc le jugement du temps de l'Ignorance qu'ils cherchent? Qui est meilleur législateur qu'Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme? s5 v50
6- La démocratie renie la législation islamique et l’accuse de ne pas convenir et ne pas être adaptée à l’époque. La churâ affirme bien au contraire toute la force de l’Islam et sa convenance en tout lieu et toute époque.
7- Dans le système démocratique, le musulman est au même niveau que le mécréant ! Le savant est au même niveau que l’ignorant ! Et la personne vertueuse est au même niveau que la personne débauchée ! Le menteur au niveau du véridique…Quant à la consultation, chaque personne y est mise à sa place. Allah dit :
( Celui qui est croyant est-il comparable au pervers? (Non), ils ne sont point égaux. s32 v18
( Traiterons-Nous les soumis [à Allah] à la manière des criminels? Qu'avez-vous? Comment jugez-vous? s68 v35-36
peut m explique? Merci
Voici un exemple parlant : Imaginons qu’une affaire concernant l’Islam soit soumise à un vote et que les scores soient serrés. Et ce qui a fait pencher la balance contre cette loi pour l’Islam est le vote d’une poignée de pervers, de faibles d’esprit ou autres. Cela est-il comparable à la churâ (la consultation) que pratiquaient les Compagnons, qu’Allah a agréé, et ceux qui les ont suivi dans le bien ?
8- Dans la démocratie, la préoccupation principale du candidat lors des élections est de satisfaire l’électorat, même si ce qu’il désire est illicite, par peur que les gens ne votent pas pour lui. Or cela est interdit dans l’Islam et ne se trouve pas dans la churâ. C’est plutôt l’œuvre des hypocrites. Allah dit :
( Ils jurent par Allah pour vous satisfaire. Alors qu’Allah et Son messager sont plus en droit qu’ils obtiennent d’eux satisfaction, s’ils sont vraiment croyants s9 v62
Si ce qui est souhaité est la satisfaction des gens au dépend de la satisfaction d’Allah alors Allah dit :( Ne savent-ils pas que quiconque s’oppose à Allah et à Son messager, aura (pour récompense) le feu de l’Enfer où il demeurera éternellement ? Et voilà l’humiliation suprême s9 v63
Et ‘A-icha rapporte que le prophète a dit : « Celui qui donne satisfaction aux gens malgré le mécontentement d’Allah, Allah se fâche contre lui et les gens seront mécontents de lui. Et celui qui satisfait Allah malgré le mécontentement des gens, Allah l’agrée et les gens seront satisfaits de lui » (Rapporté par At-Tirmidhi et Abu Na’im dans Al-Hilia).
Et les élections, comme la réalité en atteste quotidiennement, reposent sur les mensonges, la tromperie, la falsification, le trucage et autres. Tout cela est interdit car le prophète a dit : « Celui qui nous trompe n’est pas des nôtres » (Muslim).
Et le prophète a dit : « Celui qui se fait valoir de ce qui ne lui a pas été donné, est comme celui qui revêt un double costume d’imposture » (Al-Bukhârî-Muslim).
De plus, la démocratie repose sur la majorité. Or celle-ci n’est pas une référence car Allah l’a blâmée dans de très nombreux versets. Ces preuves vont suivre dans les chapitres suivants inchallah.
Et il existe encore bien d’autres différences. Il est donc totalement faux de comparer la churâ à la démocratie, de même que de parler de démocratie Islamique.
C'est à dire l'islam a un système de gouvernance différent de la démocratie. L'islam est un système complet complet. Les musulmans n'ont qu'à se conformer à leur religion s'ils veulent la grandeur promise pas en trainant derrière leurs ennemis.
un pays peut être démocratique sans être un pays musulman et à l'inverse un pays peut être un pays musulman sans être un pays démocratique.
La question est dans quel système vit on mieux ?
Est -ce -mieux vivre en Arabie Saoudite ou en Suisse ? Demandez aux réfugiés syriens, iraniens, érythréens, somaliens, afghans, pakistanais.........
bien dit la vérité
la religion musulmane na rien apporté aux nigeriens,lol,je prefer vivre avec les chrétiens.
Baka Barota ba. Gaskia a nan.