Grève de cinq (5) jours chez les médecins spécialistes : La paralysie en perspectives
Lorsqu’un agent de la fonction publique part en étude ne serait-ce que pour un (1) an, il jouit d’un reclassement qui lui donne des avantages liés à son niveau d’étude ou grade. Tel n’est pas le cas chez les médecins spécialistes du Niger qui, après sept (7) ans d’études, et cinq (5) ans de spécialisation (selon les cas) ne jouissent pas des avantages y afférents. C’est l’objet de la lutte engagée depuis quatre (4) ans par le syndicat des médecins spécialistes du Niger (SMES).
En effet, le SMES entame depuis hier, mercredi 8 Novembre 2017, une grève de cinq (5) jours. Laquelle grève paralyse de façon dommageable le fonctionnement régulier des services de santé. Il s’agit le SMES de rappeler au gouvernement et à l’opinion publique nationale que les revendications légitimes des médecins spécialistes n’ont pas encore été prises en compte.
Le Secrétaire General SMES, M Konkougizé Ziberou, « Nous demandons simplement la réparation d’une injustice sociale pour une amélioration de nos conditions de vie et de travail mais le Gouvernement y affiche le mépris. A cela il faut ajouter que tout manque dans hôpitaux où les patients passent les journées à pleurnicher parce qu’il n’ya rein du tout ».
Le SMES avertit que cette grève de cinq (5) jours est un avertissement et que si rien n’est fait pas le gouvernement pour accéder à ses doléances, des grèves de longue durée seraient inévitables.
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