Crise au secteur de l’enseignement professionnel et technique : Le Ministre Abdoulkadri Tidjani dans le viseur de l’UNACEPT
La salle de réunion de la CNT-Niger a servi de cadre ce Dimanche 05 Novembre à une déclaration de presse de l’Union Nationale des Agents Contractuels et Fonctionnaires des Enseignements Professionnels et Techniques (UNACEPT). M. Sanoussi Gambo, Secrétaire Général du BEN/ UNACEPT a mis à profit cette déclaration de presse pour rappeler les missions de son organisation à savoir : la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres notamment le traitement de la question de payement des pécules à terme échu et du recrutement à la fonction publique, le suivi dans la gestion des carrières, la lutte pour la validation des acquis professionnels etc.
Dans sa déclaration de presse, l’UNACEPT a vivement dénoncé le comportement de son ministre de tutelle, M. Abdoulkadri Tidjani. Le syndicat lui reproche un relâchement dans la prise en compte de ses revendications. A cela s’ajoute ce que l’UNACEPT a qualifié de « tentative de morcellement et de déstabilisation des structures syndicales au profit de quelques prébendiers programmés ». Aussi, de sa nomination à aujourd’hui, le Ministre n’a brillé que par ses voyages tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur au lieu de visiter les centres de formation abandonnant ainsi la commande du ministère aux amateurs placés sous sa gouverne.
Le BEN/ UNACEPT, constatant le refus du Ministre de l’enseignement professionnel et technique à dialoguer, rappelle que depuis le 05 Octobre 2017 certains agents occupant des postes de responsabilité au niveau déconcentré ont été retirés par l’enseignement primaire mais n’ont pas été encore remplacés en dépit des propositions faites par les directeurs régionaux. Le laxisme exagéré relevé par l’UNACEPT au ministère de l’enseignement professionnel et technique s’expliquerait selon elle par la peur, l’inexpérience et le manque de volonté politique du ministre dans sa gestion.
Au regard de tout ce que précède, le BEN/ UNACEPT exige le recrutement sans concours de ses militants à la fonction publique, la réactualisation de la question récurrente de la validation des acquis professionnels des formateurs des CMCAM et CFM, exige du ministre l’arrêt des hésitations dans la prise de ses décisions notamment la signature des décrets et ou arrêtés de nomination aux postes des niveaux central et déconcentré afin d’assurer le fonctionnement normal de son département ministériel, la dotation des centres de formation en infrastructures et en équipements. L’UNACEPT a enfin exigé de son Ministre de tutelle, de mettre un terme à « ses pratiques ségrégationnistes et divisionnistes » au sein des différentes structures syndicales du ministère de l’enseignement professionnel et technique
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