Pensée d’un étudiant nigérien de créer un FabLab

Un FabLab est un lieu qui permettra aux jeunes passionnés de l’électronique, informatiques, les hackers, designers, ingénieurs, roboticiens, maker de s’échanger d’idées afin de concevoir des objets intelligents, savoir utiliser les logiciels de dernière génération, fraiseuse numérique, les imprimantes 3D, etc., afin de mettre en pratique ses connaissances et même temps apprendre plus. En fait c’est un Laboratoire de fabrication qui permettra de concrétiser un prototype modélisé sur un ordinateur de tout type d’objets que nous imaginerons nous même, d’où sa politique « DIY » qui veut dire en français (fais le toi-même).

Les Fablabs sont regroupés en un réseau mondial dont le point de départ remonte à la fin des années 1990, au Medialab du MIT (Massachussetts Institute of Technology), et à l'initiative d'un chercheur, Neil Gershenfeld. La charte des FabLabs, disponible en ligne et publiée en 2007, permet d'en cerner la philosophie et de s'en inspirer pour le démarrage d'un de ces ateliers.  On y lit que les Fablabs sont un réseau mondial de laboratoires locaux qui rendent possible l'invention en donnant aux individus accès à des outils de fabrication numérique. La charte précise aussi l'importance de l'accessibilité des Fablabs où on vient pour faire des choses par soi-même (seule restriction : faire des choses qui ne peuvent nuire à personne), dans un local partagé, où on apprend de ses pairs et où chacun contribue à la connaissance et à l'apprentissage en documentant les projets. La charte mentionne également que les participants des Fablabs ont la responsabilité de la sécurité et de la propreté des lieux et que les projets lucratifs qui en découlent devraient se dérouler en-dehors de ceux-ci, faire bénéficier  et mentionner les Fablabs dont ils sont issus], qui rendent possible l’invention en donnant aux individus accès à des outils de fabrication numérique parce que vous pouvez utiliser ce FabLab pour fabriquer à peu près n’importe quoi (dès lors que cela ne nuit à personne) et aussi le point le plus important c’est de partager nos propres réalisations pour que d’autres en profites d’où le réseau qui nous lis. Par ailleurs, les Fablabs sont aussi l'objet d'expérimentation en termes de développement durable. Le Centre Pompidou a inauguré le 3 mai 2012 une exposition intitulée Multiversités créatives dont l'un des volets (Fabriquer) sera consacré aux Fablabs et où on pourra notamment voir le travail de Markus Kaiser, qui a créé une découpe laser à l'énergie solaire et qui fabrique des objets dont la matière première est le sable. Toutefois, les projets Fablabs sont nombreux et variés. D'une trentaine de Fablabs en 2008 répartis dans une dizaine de pays, on en compterait une centaine en 2012.  Les expériences sont variées. Il existe en outre des Fab Academy, où l'on reçoit des formations sur le sujet, des conférences où les Fabbers se réunissent et présentent leurs projets, participent à des ateliers (le FAB7 s'est tenu à Lima, au Pérou, à l'été 2011).

                C’est dans cette optique qu’en septembre 2015 que j’ai aussi eu l’idée d’en créer un pour permettre à nos étudiants, ingénieurs, bricoleurs, adolescents d’en profiter de ces multiples avantages. Actuellement je suis abonné à environ plus de 6 FabLab dans le monde dont je suis les évènements à travers les réseaux sociaux. Le premier FabLab a vu le jour en MIT en Amérique avant de s’implanter dans différents pays à savoir l’Afrique aussi mais présent dans peu de pays non pas parce qu’on n’a pas les moyens mais parce que la jeunesse n’est pas au courant. D’où mon idée est puisée car j’aimerai faire de l’Afrique un continent comme tous les autres, une Afrique qui suit l’émergence de la NTIC (Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication). Avant d’être membre du MIT il faut remplir plusieurs conditions à savoir le périmètre du lieu, le minimum de machine qui devrons être disponibles pour un bon début. L’implantation d’un tel type de lieu aura des rapports étroits avec les réalités socio-économique et culturelle très positifs et innovant du pays.

En effet, Le premier FabLab de l’Afrique de l’ouest est implanté au Togo nommé « woelabo » où a été conçu récemment une imprimante 3D à base de recyclage des vieux matériels informatiques dont le concepteur a eu le premier prix.il en existe au Ghana, Afrique du Sud, Maroc, Tunisie, Côte d’Ivoire,Burkina, Liberia, Sénégal, Nigéria, Cameroun, Zambie, Uganda, Kenya, Namibie, Ethiopie, Egypte. Avec une avancée exponentielle de la technologie, il nous faut ce type de lieu pour suivre cette de très près cette évolution. Ce lieu peut être implanté au niveau des universités, ou bien là où nous pourrions avoir le maximum de concernés afin de les satisfaire et les aider à bien gérer leur agenda quotidien, car au lieu de se vaquer à des choses inutiles (parler de tout et de rien) vaut mieux consacrer son temps à ce qui fera avancer notre Afrique en passant au futur, en s’échangeant des idées entre les intervenants pour avoir une culture bien plus développée qu’auparavant. Ainsi nous pourrions nous affichés demain parmi les pays les plus développés en matière de NTIC dans le monde. Sans nous(Jeunesse) nos pays ne deviendront rien demain, donc travaillons ensemble, créons des opportunités, des startups, qui feront avancé notre Afrique puisque personne ne le fera à notre place. C’est pour cela que cette idée m’est venue à l’esprit de créer un FabLab malgré le financement que ça coutera ça vaut le coût d’essayer car d’aucun disent « qui ne tente rien n’a rien ».

Maman Lourwana Issaka