Liberté de la presse au Niger: Espérances dopées, espoirs déçus
Au risque de me répéter, un an plus tôt, je m'interrogeais sur cette même tribune, sur le "gain" réalisé par la Déclaration de la Table de la Montagne (DTM) pour la presse nigérienne. En 2011, membre de l'équipe de plaidoyer pour la signature de ce texte par le Président Issoufou Mahamadou, j'avais beaucoup d'espoir quant aux engagements de celui-ci à doter le Niger d'une gouvernance propice à l'exercice libre du métier de journaliste. J'ai encore en mémoire les quelques phrases d'engagement qu'il nous rechutait lors d'une entrevue. Surtout qu'avant son arrivée, le processus de dépénalisation du délit de presse engagé sous Mamadou Tandja, et parachevée avec Salou Djibo, avait permis à notre pays de s'inscrire sur la "restreinte" liste des pays africains ayant supprimé les peines privatives de liberté en cas de commission de délit de presse.
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